Le cabinet de Netanyahu a approuvé la prolongation d’un ordre spécial qui autorise l’armée du régime à recruter jusqu’à 400 000 soldats pour le service de réserve d’ici la fin mai 2025.
La décision a été prise le dimanche 2 février après qu’Israël a empêché de passer à la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu conclu avec le groupe de résistance Hamas, alimentant ainsi les spéculations sur une reprise de la guerre génocidaire contre la bande de Gaza.
Une copie de l’ordre spéciale indique que 2025 sera une « année de guerre ».
Israël a pris d’assaut la bande de Gaza avec brutalité le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené une opération historique contre l’entité usurpatrice en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Le régime sioniste n’a toutefois jamais atteint les objectifs qu’il s’était fixés, à savoir libérer les captifs israéliens et éradiquer le Hamas, et ce malgré le massacre de plus de 48 000 Palestiniens, dont la plupart étaient des femmes et des enfants.
Israël a accepté les conditions de négociation établies par le Hamas dans le cadre de la trêve en trois phases à Gaza, qui a débuté le 19 janvier.
Au cours de la première phase, qui s’est achevée samedi, un total de 33 captifs israéliens, dont huit corps, ont été libérés en échange de 1 737 Palestiniens enlevés et détenus dans les prisons israéliennes.
Alors qu’Israël a insisté sur la prolongation de la phase initiale, le Hamas a appelé à passer à la deuxième phase, qui comprend la libération de tous les captifs israéliens encore en vie, le retrait complet des troupes d’occupation de Gaza et la fin permanente de la guerre.
La proposition d’Israël de prolonger la phase initiale du cessez-le-feu a été condamnée par le Hamas, qui dénonce une « manipulation permanente » des responsables du régime.
Également dimanche, Israël a bloqué l’entrée de toute aide humanitaire à Gaza.
Un haut responsable du Hamas, Mahmoud Mardawi, a déclaré dans un communiqué que la seule voie vers la stabilité régionale et le retour des prisonniers est la mise en œuvre complète de l’accord, en commençant par la deuxième phase.
« Le Hamas souhaite que la deuxième phase comprenne des négociations pour un cessez-le-feu permanent, un retrait complet des forces israéliennes de Gaza, la reconstruction du territoire, et puis la libération des détenus dans le cadre d’un accord convenu. C’est ce sur quoi nous insistons et nous ne reculerons pas », a-t-il ajouté.
