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C'est aux Palestiniens de décider de l'avenir de Gaza (Qatar)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, le 18 février 2025. ©Reuters

Le Qatar, l’un des principaux médiateurs du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, a déclaré que c’est au peuple palestinien de décider de l’avenir de Gaza, et non des étrangers.

C’est en ces termes que le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed ben Mohammed al-Ansari, a déclaré sur l’avenir de Gaza, mardi 18 février.

Il a souligné que la question de Gaza était « une question palestinienne » et non celle d’un autre peuple ou d’un organisme étranger.

« De notre point de vue, il s’agit d’une question palestinienne sur ce qui se passera après ce conflit », a-t-il indiqué.

Interrogé sur l’objectif déclaré du régime israélien d’éliminer le Hamas, al-Ansari a expliqué : « C’est une question palestinienne de savoir qui représente les Palestiniens à titre officiel et les groupes et partis politiques dans la sphère politique. »

Par ailleurs, le président américain, Donald Trump, a avancé une proposition controversée concernant la bande de Gaza, suggérant que les 2,4 millions d’habitants de cette région pourraient être relocalisés en Égypte ou en Jordanie.

Il a déclaré que Washington allait « prendre le contrôle » de Gaza et réinstaller les Palestiniens ailleurs. Il a affirmé qu’il pourrait transformer l’enclave en « la Riviera du Moyen-Orient ».

Au début de ce mois, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre du régime sioniste, a émis l’idée que les Palestiniens pourraient envisager d’établir leur État en Arabie saoudite, niant ainsi toute possibilité de la réalisation de la souveraineté palestinienne en tant qu’État indépendant. Il a prétendu que les Saoudiens ont suffisamment de terres pour créer un État palestinien sur leur territoire.

Cette proposition de relocalisation de la population de Gaza a provoqué une condamnation généralisée de la part de la communauté internationale, avec des États arabes tels que l’Égypte et la Jordanie se préparant à formuler une réponse.

Les discussions autour d’un cessez-le-feu ont également été marquées par des tensions accrues, notamment en raison des déclarations de Trump et de Netanyahu concernant le déplacement des Gazaouis.

L’idée d’une soi-disant « migration volontaire » du peuple palestinien a été promue pour la première fois sous l’administration Biden par des ministres israéliens d’extrême droite.

Le 15 janvier, le régime israélien, n’ayant réussi à atteindre aucun de ses objectifs de guerre, y compris « l’élimination du Hamas » ou la libération des prisonniers, a été contraint d’accepter un accord de cessez-le-feu avec le Hamas.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV