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L'Iran rejette les accusations américaines et réaffirme son soutien à une solution politique pour le Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Iran a fermement rejeté les accusations infondées formulées par la représentante des États-Unis lors de la réunion du Conseil de sécurité sur le Yémen. (Illustration)

La mission permanente de la République islamique d’Iran auprès des Nations Unies a fermement rejeté les accusations infondées des États-Unis sur la fourniture d’armes et d’argent aux forces de la Résistance yéménite, affirmant que le pays a toujours prôné la paix et la stabilité dans la région.

Dans une lettre jeudi au chef de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, la mission iranienne a indiqué que ce n’est pas en rejetant sur l’Iran la responsabilité des tensions régionales que Washington pourra dissimuler sa complicité dans les crimes d’Israël.

« Contrairement aux États-Unis qui fournissent des armes et un soutien financier important au régime israélien pour qu’il poursuive son agression contre les peuples opprimés de la région, la République islamique d’Iran a adhéré et continuera d’adhérer aux principes fondamentaux du droit international, de la Charte des Nations Unies et des résolutions du Conseil de sécurité », peut-on lire dans la lettre.

En ce qui concerne la position de Téhéran sur la crise au Yémen, la lettre précise que celle-ci est « unifiée et stable » et la République islamique d’Iran estime que le conflit doit être résolu par un « processus politique global » qui garantisse l’indépendance, la souveraineté nationale, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iran.

La lettre précise que dès le début de la crise au Yémen, la République islamique d’Iran a plaidé pour l’arrêt immédiat des agressions, l’instauration d’un cessez-le-feu, l’ouverture de négociations significatives entre les parties yéménites et un règlement pacifique de cette crise, sans aucune ingérence étrangère.

A lire: L’agression menée par les États-Unis au Yémen aggrave la situation dans la mer Rouge (diplomate iranien)

L’avenir du Yémen doit être déterminé par son propre peuple, note le texte, soulignant qu’une paix durable n’est possible que « par la diplomatie, le respect de la souveraineté nationale et l’adhésion au droit international, et non par des interventions militaires ou de fausses accusations ».

Au cours des derniers mois, les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël ont mené des attaques contre le territoire yéménite, en violation de la souveraineté de ce pays et du droit international et ce, parce que le Yémen a mené une campagne de solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza dans le cadre de la guerre génocidaire menée par les Israéliens.

Intervenant jeudi devant le Conseil de sécurité, Dorothy Shea, la représentante adjointe des États-Unis auprès des Nations Unies, a accusé l’Iran de soutenir matériellement et financièrement les combattants du mouvement de résistance yéménite, Ansarallah.

Il faut dire que dans le cadre de leur campagne pro-palestinienne, les forces armées yéménites ont pris pour cible des navires à destination ou en partance de ports situés dans les territoires occupés ou liés à Israël, dans les eaux régionales. Elles ont également mené des frappes contre des cibles israéliennes dans les territoires occupés.

Dorothy Shea qui a commencé son mandat avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump et qui remplace Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice à l’époque de l’administration de Joe Biden, ainsi que Robert Wood, l’ancien adjoint américain à l’ONU, a participé jeudi à la réunion du Conseil de sécurité sur l’Asie de l’Ouest, portant sur le Yémen.

Le 23 janvier 2025, la Maison-Blanche a annoncé, sur ordre du nouveau président américain Donald Trump, qu’Ansarallah serait de nouveau inscrit sur la liste des organisations terroristes étrangères. Cette décision marque le début d’un processus visant à classer officiellement Ansarallah, comme organisation terroriste étrangère.

Depuis le 17 octobre 2023, des bases militaires américaines en Irak et en Syrie ont été la cible d’attaques de drones, de roquettes et de missiles.

En savoir plus: Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont mené de nouvelles attaques aériennes contre le Yémen

Les groupes de résistance islamique opérant en Asie de l’Ouest, notamment en Irak, en Syrie et au Yémen, ont averti les États-Unis qu’ils prendraient pour cible les bases américaines dans la région. Cette mise en garde fait suite aux attaques génocidaires du régime israélien contre Gaza soutenues par Washington. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV