Le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a rencontré, le vendredi 7 février, à Ouagadougou, l’ambassadeur de la République islamique d’Iran au Burkina Faso, M. Mojtaba Faghihi. La rencontre a permis aux deux personnalités de réexaminer les domaines de coopérations entre leur pays respectifs.
La lutte contre le terrorisme demeure un défi majeur pour les forces armées à travers le monde, nécessitant une coopération internationale renforcée pour faire face à cette menace persistante. Dans ce contexte, l’Iran a exprimé sa volonté de soutenir un pays africain, le Burkina Faso, dans ses efforts pour contrer l’insécurité. Téhéran, par la voix de son ambassadeur, a également manifesté son intérêt pour d’autres domaines de collaboration, tels que l’agriculture, l’industrie, la médecine et la culture, soulignant une approche multidimensionnelle de son engagement.
Lors d’une rencontre le 7 février, l’ambassadeur iranien au Burkina Faso, Mojtaba Faghihi, a été reçu par le Premier ministre burkinabè. Au cours de cet entretien, le diplomate a confirmé les directives claires données du gouvernement iranien en vue de renforcer la coopération entre les deux nations.
« L’Iran est prêt à apporter tout le soutien nécessaire au Burkina Faso », a-t-il déclaré, insistant sur la disponibilité de Téhéran à accompagner Ouagadougou dans sa lutte contre le terrorisme. Cette déclaration intervient dans un contexte où le Burkina Faso, confronté à une insécurité croissante, cherche à diversifier ses partenariats stratégiques.
Le Premier ministre burkinabè a salué cette initiative, réaffirmant l’alignement de son pays avec les efforts de l’Iran dans la lutte contre le terrorisme. Il a également exprimé son soutien à une collaboration élargie entre les deux nations. Cette rencontre a permis d’aborder des perspectives de coopération dans plusieurs secteurs clés, notamment l’agriculture, l’industrie, la médecine et la culture, reflétant une volonté commune de renforcer les liens bilatéraux au-delà des questions sécuritaires.
La participation de l’Iran en Afrique ne se limite pas à la lutte contre le terrorisme. Téhéran entend étendre sa présence sur le continent en proposant son expertise et son soutien dans divers domaines. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à consolider ses relations avec les pays africains, tout en répondant aux défis sécuritaires et économiques auxquels ces derniers sont confrontés.
La collaboration entre l’Iran et le Burkina Faso pourrait ainsi ouvrir de nouvelles perspectives pour les deux pays. Si les détails concrets de cette coopération restent à définir, l’engagement de Téhéran témoigne d’une volonté de jouer un rôle actif dans la stabilisation de la région. Pour le Burkina Faso, ce partenariat pourrait représenter une opportunité de renforcer ses capacités face à la menace terroriste, tout en bénéficiant d’un soutien dans des secteurs essentiels à son développement.