TV
Infos   /   A La Une   /   Afrique   /   L’INFO EN CONTINU

Le cessez-le-feu dans l’est du Congo semble s’effondrer alors que les rebelles prennent une autre ville

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un individu examine les débris d’un automobile ayant subi des impacts d’armements lourds et légers durant les affrontements qui ont entraîné la prise de Goma par les insurgés du M23, dans la région orientale de la République démocratique du Congo, le 5 février 2025. ©Reuters

Des informations ont été divulguées le mercredi 5 février, indiquant que les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont réussi à prendre le contrôle d’une ville minière située dans la province du Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo.

Cette action constitue une violation d’un cessez-le-feu unilatéral que le groupe avait proclamé plus tôt dans la semaine.

La prise de contrôle de Nyabibwe, située sur les rives du lac Kivu, rapproche les rebelles de Bukavu, la capitale provinciale, qui se trouve à environ 70 kilomètres au sud.

Il est à noter que la semaine dernière, les rebelles avaient affirmé qu’ils n’avaient pas l’intention de prendre le contrôle de cette ville, le M23 ayant annoncé un cessez-le-feu lundi.

Huit individus, parmi lesquels des autorités locales, ont confirmé que Nyabibwe était désormais sous le contrôle des insurgés.

À Bruxelles, Thérèse Kayikwamba Wagner dénonce le silence de l’Europe face à la guerre en RDC

En séjour de travail dans la capitale belge, la ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (RDC), Thérèse Kayikwamba Wagner a rencontré son homologue belge, le tout nouveau vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot.

Cet entretien a essentiellement porté sur la reprise des combats dans l’Est de la RDC avec les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et la libération de l’expert militaire belgo – congolais, Jean-Jacques Wondo, selon les médias bruxellois.

« J’avais raison de dire que Kigali se préparait à un carnage à ciel ouvert, c’est ce qui s’est passé », a déclaré la ministre congolaise, en confirmant le bilan de plus de 3 000 morts à Goma depuis le début de l’attaque du M23, une milice soutenue par 4 000 soldats rwandais.

Thérèse Kayikwamba Wagner a également dénoncé « le silence » de l’Europe face à cette guerre.

« Nous entendons beaucoup de déclarations, mais nous ne voyons pas beaucoup d’actions. Or, c’est une crise internationale, une menace contre la paix dans le monde ».

Le ministre belge, Maxime Prévot, a confirmé la reprise des combats aux portes de Bukavu. Il reconnaît que le cessez-le-feu décrété par le M23 vient de voler en éclat.

Prévôt a également assuré à la cheffe de la diplomatie congolaise que « la Belgique continuera à être un allié volontariste ; mais, l’heure n’est pas encore à une intervention militaire occidentale ».

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV