Le président somalien Hassan Sheikh Mohamud a exprimé ce samedi 1er février, sa ferme opposition à toute tentative des États-Unis de reconnaître l’administration séparatiste du Somaliland.
Il convient de noter que le Somaliland a déclaré sa sécession du reste des territoires somaliens en 1991, mais il n’a pas encore reçu la reconnaissance de la communauté internationale, qui le traite comme une partie de la Somalie.
Dans une interview au Washington Post, le président somalien a averti que certaines personnes proches du président américain Donald Trump cherchaient à le pousser à reconnaître officiellement le Somaliland, soulignant que cela pourrait constituer une menace pour le changement des frontières du continent africain, selon ce qu’il a rapporté. C’est ce qu’a rapporté hier soir le site d’information New Somalia.
Ces derniers mois, les médias américains ont rapporté que l’administration Trump envisageait de reconnaître le Somaliland, et que des mouvements au sein du Congrès soutenaient une telle reconnaissance.
En décembre 2023, le gouvernement éthiopien a conclu un accord avec les autorités de Somaliland qui souhaitent une cessation de la Somalie sur la reconnaissance de cette région en échange d’un passage long de 20 kilomètres donnant à l’Éthiopie un accès à la mer Rouge pour une durée de 50 ans.
L’accord conclu entre la Somalie et l’Éthiopie
Après la signature de ce cet accord, le gouvernement de Mogadiscio l’a considéré comme violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale somaliennes et l’a annulé et les relations entre Mogadiscio et Addis-Abeba ont commencé à se détériorer. Cependant, grâce à la médiation turque, les dirigeants somaliens et éthiopiens se sont rencontrés il y a un mois, à Ankara, et ont publié une déclaration commune annonçant : « Ils ont mis de côté leurs divergences et les questions controversées. »
