Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que les États-Unis incarnent le colonialisme et l'arrogance dans le monde d'aujourd'hui.
L'Ayatollah Khamenei a fait ces remarques, ce mardi 28 janvier, lors d'une rencontre avec un groupe de responsables iraniens et d'ambassadeurs de pays musulmans à Téhéran à l'occasion de l'Aïd al-Mab'ath, jour du début de la mission prophétique du Messager de Dieu, le prophète Mohammad (SAW).
Le Leader a déclaré que les États-Unis sont sous l’influence des principales puissances financières du monde.
« Les puissances maléfiques et tyranniques du monde regardent d'un « œil de convoitise » les ressources naturelles des pays et des nations, leur culture authentique et leur identité nationale et islamique, et cherchent à les détruire ou à les piller », a-t-il averti.
« Aujourd’hui, la description que nous donnons du colonialisme et de l’arrogance est entièrement incarnée par le gouvernement américain, qui est lui-même sous l’influence des puissances financières mondiales », a déclaré le Leader.
« Autrement dit, les superpuissances financières mondiales dominent aujourd’hui un certain nombre de gouvernements occidentaux, surtout le gouvernement américain. Ce sont les soi-disant cartels et trusts et autres qui planifient les trois étapes du colonialisme. »
L'Ayatollah Khamenei a également souligné que la Résistance, qui a débuté en Iran islamique, a fait entrer en scène certains pays musulmans et a réveillé les consciences de nombreux non-musulmans.
Évoquant les événements survenus dans la bande de Gaza, le Leader de la Révolution islamique a déclaré que ce petit territoire a mis à genoux le régime sioniste, armé jusqu'aux dents et pleinement soutenu par les États-Unis.
Dans une autre partie de ses propos, le Leader a déclaré que les amis et les ennemis [de la Résistance] pensaient que le martyre du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, avait éliminé ce mouvement de résistance libanais.
Or « le Hezbollah a montré que non seulement il n'a pas été éliminé, mais encore dans certains cas, il est devenu encore plus motivé, de sorte qu'il a réussi à tenir tête au régime sioniste ».
En outre, l'Ayatollah Khamenei a décrit la récompense américaine décernée au commandant du croiseur lance-missiles qui a abattu un avion de ligne iranien en 1988 et l'ovation debout du Congrès pour le Premier ministre criminel d'Israël en 2024 comme des exemples de la « nature maléfique des ennemis et de leurs inimitiés et rancunes qui se cachent derrière les sourires de la diplomatie ».
« Nous devons ouvrir les yeux sur ces faits et, comme le dit le Coran, il ne faut pas chercher à nouer des liens d'amitié avec eux (les ennemis de l'Islam) en coulisses », a-t-il souligné.
Il a appelé les responsables du pays à la vigilance dans les contacts internationaux, affirmant : « Nous devons faire attention à qui nous avons affaire et avec qui nous concluons un accord ou négocions. »