Le bureau des médias du gouvernement dans la bande de Gaza, qui peine à se rétablir après 15 mois de guerre génocidaire israélienne, a annoncé que plus de 300 000 Palestiniens déplacés étaient rentrés chez eux dans le nord du territoire palestinien.
« Aujourd'hui, plus de 300 000 Palestiniens déplacés dans le sud et le centre de la bande de Gaza sont retournés dans les gouvernorats de Gaza et du Nord via les routes al-Rashid et Salah al-Din », a fait savoir le bureau dans un communiqué publié lundi 27 janvier.
« Cela intervient après 470 jours de génocide commis par l'armée d'occupation israélienne », indique le communiqué, faisant référence à la guerre que le régime de Tel-Aviv a lancée contre la bande de Gaza en octobre 2023 à la suite d’une opération menée par le Hamas contre l’entité usurpatrice. La guerre israélienne a coûté la vie à au moins 47 000 Palestiniens et détruit la plus grande partie du territoire palestinien.
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a souligné que les rapatriés ainsi que ceux qui se trouvaient déjà à Gaza avaient « d’urgence » besoin de 135 000 tentes et caravanes, « car les destructions infligées par l’armée d’occupation israélienne dans ces régions ont dépassé 90 % ».
« Nous appelons la communauté internationale, les organisations internationales et les Nations Unies, ainsi que les États arabes à ouvrir les points de passage et à acheminer les fournitures essentielles pour abriter notre digne peuple palestinien. »
Les partisans de l'accord de cessez-le-feu soulignent qu'il a été conclu dans un contexte de désespoir du régime sioniste face aux opérations interminables et réussies menées par les mouvements de résistance palestiniens contre les sionistes.
En outre, l’accord a été conclu sur fond de l’échec du régime israélien à atteindre ses objectifs de guerre, notamment « l’élimination » du Hamas, la libération des captifs israéliens par des offensives militaires, et l’exode forcé de toute la population de Gaza vers l’Égypte voisine.