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Au moins 2 000 familles ont été déplacées de force à Jénine en raison des raids israéliens (UNRWA)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les membres d'une famille fuient Jénine en raison des raids incessants du régime israélien. ©UNICEF

L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) estime qu’au moins 2 000 familles ont été déplacées de force à Jénine en Cisjordanie occupée en raisons des raids meurtriers menés par le régime israélien depuis la mi-décembre.

Le directeur des affaires de l’UNRWA en Cisjordanie, Roland Friedrich, a déploré que les multiples incursions et les raids à grande échelle lancés par le régime sioniste contre le camp de réfugiés de Jénine au cours de l’année écoulée l’aient rendu « presque inhabitable ».

Le régime israélien a mené, mardi 21 janvier, une série de raids violents contre les Palestiniens à Jénine en Cisjordanie occupée, et ce, seulement deux jours après qu’un cessez-le-feu a été entré en vigueur à Gaza pour y ramener un calme relatif.

L’ampleur des attaques israéliennes a empêché l’UNRWA de fournir « des services complets au camp » à l’heure actuelle, a ajouté M. Friedrich, notant que les nouvelles restrictions israéliennes imposées à l’UNRWA, qui doivent entrer en vigueur dans une semaine, vont encore « saper » la mission de l’agence.

Selon les services de santé palestiniens, au moins 10 personnes ont été tuées et 35 blessées lors du raid de mardi.

Davantage de Palestiniens ont contraint de quitter le camp de Jénine en raison d’un ordre d’évacuation émis par l’armée israélienne. Les habitants de camps doivent quitter leurs maisons pour se rendre dans la zone de Wadi Burqin, à la périphérie ouest de la ville, a déclaré le maire de Jénine, Muhammad Jarar.

De même, M. Jarar a déploré que les forces israéliennes empêchent le déplacement des responsables de la ville de Jénine, c’est pourquoi il a contacté plusieurs institutions internationales dans le but de fournir les besoins d’urgence des personnes évacuées de force.

Dans un message sur X, mercredi 22 janvier, la Société du Croissant-Rouge palestinien s’est également dit « profondément préoccupée » par la sécurité et le bien-être des civils dans le camp de Jénine.

Les forces israéliennes ont en outre encerclé l’hôpital privé Al-Amal à Jénine, et ouvert le feu sur l’établissement, ont indiqué les témoins ajoutant que des agents de sécurité et des médecins figurent parmi les blessés.

Selon eux, les forces du régime israélien étaient arrivées à Jénine directement de Gaza « avec de gros véhicules, des tirs agressifs et des drones ».

À noter que près d’un demi-million de colons illégaux et environ 2,7 millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie occupée.

Ce mercredi 22 janvier, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, a mis l’accent sur la nécessité urgente de freiner la machine à tuer israélienne, avertissant : « Si Israël n’est pas contraint de s’arrêter, le génocide des Palestiniens ne se limitera pas à Gaza. Retenez bien mes mots ».  

Dans le cadre de sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, le régime de Tel-Aviv a tué plus de 47 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV