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Le Hamas annonce la libération de 4 femmes israéliennes en échange de 200 Palestiniens à partir du 25 janvier

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants du Hamas remettent des prisonniers israéliens aux membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le 19 janvier 2025. ©Reuters

Un responsable des médias du Hamas a déclaré qu’Israël devrait procéder à la libération de 200 Palestiniens en échange de quatre femmes soldates israéliennes.

Cette annonce a été faite mardi 21 janvier par Nader Fakhouri, responsable du Bureau des médias du Hamas en charge des martyrs, des blessés et des prisonniers.

Fakhouri a précisé que la deuxième phase de l’accord entre les factions de la Résistance palestinienne et l’occupation israélienne débutera le 25 janvier.

Selon ses dires, le samedi prochain, la Résistance palestinienne annoncera les noms des prisonniers israéliens qui seront libérés. En contrepartie, les autorités israéliennes fourniront une liste des prisonniers palestiniens à libérer.

La mise en œuvre de cette phase d’échange des prisonniers est prévue à partir du 25 janvier, avec la libération simultanée des prisonniers palestiniens et des prisonniers israéliens.

Taher al-Nunu, un autre responsable du Hamas, a confirmé que la libération des quatre femmes israéliennes s’inscrit dans le cadre d’un deuxième groupe de Palestiniens à libérer.

Le cessez-le-feu, qui a été instauré le 19 janvier, a déjà permis à Israël de libérer 90 Palestiniens dans le cadre de la première phase de cet accord. Tous ces prisonniers ont été relâchés de la prison d’Ofer, située en Cisjordanie occupée.

Le mouvement Hamas a récemment réaffirmé son engagement envers l’accord de cessez-le-feu en vigueur à Gaza.

Dans ce contexte, le président américain Donald Trump a exprimé des doutes quant à la pérennité de l’accord de cessez-le-feu.

Trois jours après l’application de l’accord, Trump a fait savoir qu’il n’était pas convaincu que les parties respecteraient les termes de la trêve.

Lors d’une conférence de presse, Trump a déclaré : « Ce n’est pas notre guerre, c’est leur guerre. Mais je n’ai pas confiance. »

Cette déclaration met en lumière la position ambivalente des États-Unis face à ce conflit complexe. En tant que président, Trump a toujours affiché un soutien indéfectible à Israël, allant jusqu’à annuler les sanctions imposées par l’administration Biden contre des colons israéliens extrémistes en Cisjordanie.

Parallèlement, le Qatar, qui a joué un rôle clé dans la médiation du cessez-le-feu, a exprimé son souhait de voir le Conseil de sécurité des Nations unies adopter une résolution visant à garantir la mise en œuvre complète de cet accord.

Cheikha Alya Ahmed ben Saif Al-Thani, la représentante du Qatar auprès des Nations unies, a exhorté l’organisation internationale à s’engager activement pour le succès de l’accord. Elle a souligné l’importance d’une résolution contraignante qui pourrait faciliter la mise en œuvre des termes du cessez-le-feu.

Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité de l’ONU, elle a également réaffirmé l’opposition du Qatar à toute initiative visant à compromettre une solution durable au conflit palestinien, notamment les tentatives d’annexion de territoires palestiniens et la profanation des lieux de culte.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV