Le président iranien Massoud Pezeshkian a fait son entrée sur le sol russe ce vendredi matin, entamant ainsi la deuxième étape de son déplacement qui l’a également conduit au Tadjikistan.
Après des entretiens avec son homologue tadjik, Emomali Rahmon, sur des questions bilatérales, régionales et internationales et après la signature de 23 documents de coopération dans différents domaines, M. Pezeshkian a quitté Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, ce vendredi matin à destination de Moscou.
La veille, le président iranien a tenu une conférence de presse où il a formulé le souhait que la mise en œuvre desdits accords permettra de franchir des étapes importantes vers une interaction accrue et la réalisation des objectifs souhaités.
L’Iran et le Tadjikistan ont de nombreux intérêts communs, a-t-il ajouté, notant que « le travail préparatoire nécessaire pour dépasser la marque déposée d’un demi-milliard de dollars entre nos nations est réalisable ».
Au cours de son passage à Douchanbé, M. Pezeshkian a également eu des entretiens avec des Iraniens résidant au Tadjikistan et s’est vu remettre un diplôme honorifique ainsi qu’une chaire honorifique à l’Université médicale d’État Avicenne du Tadjikistan (ATSMU).
À l’agenda du président iranien à Moscou, figure une rencontre avec son homologue russe, Vladimir Poutine, au cours de laquelle seront évoquées « les perspectives d’expansion de la coopération bilatérale, notamment dans les domaines du commerce, de l’investissement, du transport, de la logistique et de la culture, ainsi que les questions régionales et internationales d’actualité ».
À l’issue de ces entretiens, les deux parties signeront un accord sur un partenariat stratégique global entre l’Iran et la Russie.
Le nouvel accord de 20 ans couvre les domaines de l’économie, des transports, de l’énergie, de la santé et de l’agriculture, en plus de la coopération Téhéran-Moscou pour faire face aux défis communs, réduire les impacts des catastrophes naturelles, lutter contre le crime organisé, combattre le terrorisme et réaliser des investissements conjoints.
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L’Iran et la Russie sont tous deux soumis à des sanctions arbitraires de l’Occident. Ces dernières années, ils ont renforcé leur coopération sur divers secteurs.
