Samedi 21 décembre, l’Agence France-Presse a rapporté, citant deux responsables du Mouvement de résistance palestinien Hamas, qu’un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza était plus proche que jamais.
La plupart des questions liées à l’accord de cessez-le-feu et à l’échange de prisonniers ont été convenues, ont fait savoir les deux responsables du Hamas sous couvert d’anonymat, ajoutant que l’accord pourrait être finalisé avant la fin de l’année, à condition qu’il ne soit pas perturbé par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Selon les responsables du Hamas, si un accord est trouvé, il sera mis en œuvre par étapes, débouchant sur un accord sérieux d’échange de prisonniers, la fin permanente de la guerre et le retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza.
À la suite des informations sur les progrès dans les négociations pour parvenir à un accord de cessez-le-feu, un haut responsable de la Résistance palestinienne a fait part, mercredi dernier, des détails de cet accord proposé.
Pour sa part, il a confirmé que des progrès significatifs ont été observés dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu.
Selon le responsable de la Résistance palestinienne, le régime d’occupation d’Israël a concentré ses demandes sur la libération des 34 captifs, tout en exprimant sa volonté de se retirer des zones densément peuplées de la bande de Gaza.
En ce qui concerne les détails de l’accord de cessez-le-feu proposé, le responsable palestinien a indiqué qu’il serait mis en œuvre en deux phases.
La première phase comprend une trêve de 42 jours et un accord d’échange de prisonniers qui prévoit la libération de femmes, d’enfants, de personnes âgées et de femmes soldats israéliennes, contre la libération d’un nombre important de prisonniers palestiniens, en particulier ceux condamnés à de longues peines ou à la prison à vie.
La deuxième phase prévoit le retrait total des forces militaires israéliennes de la bande de Gaza, l’annonce officielle du cessez-le-feu ainsi que la libération des soldats israéliens en échange d’un certain nombre de prisonniers palestiniens.
