Le Leader de la Révolution islamique l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a jugé insuffisant le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant.
« Le mandat d'arrêt (de la CPI) n'est pas suffisant, la peine de mort doit être émise contre ces criminels », a déclaré l'Ayatollah Khamenei lors d'une réunion avec des membres de la Force de volontaires populaires iraniens Bassij, ce lundi 25 novembre, à l'occasion de la semaine du Bassij.
La Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et son ministre de la Guerre déchu Yoav Gallant pour leurs crimes de guerre liés au génocide en cours à Gaza. Désormais, les deux criminels risquent d’être arrêtés s’ils mettent les pieds dans l’un des 124 pays signataires du Statut de Rome créant la CPI.
Le Leader s’est ensuite attardé sur les actes d’agression commis par le régime sioniste dans la bande de Gaza et au Liban pour rappeler judicieusement que certes le bombardement de maisons n'est pas une victoire mais un crime.
« L’ennemi n’a pas gagné ses guerres contre Gaza et le Liban, et il n’y arrivera jamais », a averti l’Ayatollah Khamenei.
Plus loin dans ses propos, le Leader a salué le Bassij comme étant à l’opposé des puissances hégémoniques, qui tentent de manipuler les croyances nationales.
« L'imam Khomeini, fondateur de la République islamique d'Iran, a créé la Force Bassij comme rempart contre les menaces », a reconnu l'Ayatollah Khamenei.
« Bassiji ne se laisse pas intimider par la propagande américaine et israélienne », a-t-il soutenu, rappelant que certains des scientifiques iraniens éminents, qui ont été assassinés par l'ennemi, étaient membres de cette Force de volontaires populaires.
Le Leader a réaffirmé que le Bassij détruirait définitivement le régime sioniste : « Le Bassij doit se renforcer, s'étendre et maintenir sa préparation. »
Le Leader de la Révolution a noté ensuite que l'idéal souhaité par les États-Unis pour la région est soit la soumission, soit le chaos avant d’appeler le Bassij à contrer ce projet néfaste américain.