Au sommaire :
1-Proclamation du 1er novembre 1954 : voix du peuple algérien et acte fondateur de la République algérienne
La Révolution de libération nationale dont le peuple algérien commémore aujourd’hui le 70e anniversaire, avait révélé le génie d’une génération exceptionnelle qui, grâce à sa conscience politique et à sa vision prospective, a su cristalliser la douleur et l’espérance des Algériens dans la Proclamation du 1er Novembre 1954, ce document qui annonçait le début de la lutte armée, est devenu la voix du peuple algérien uni et l’acte fondateur de la République algérienne.
Une lecture approfondie de ce texte de référence fait ressortir ses nombreuses caractéristiques et ses principes immuables, qui transcendent le contexte spatio-temporel de sa rédaction, faisant ainsi l’unanimité chez tous les courants politiques nationaux durant les sept dernières décennies.
Il constitue également une référence fondamentale pour la Constitution de 2020, qui a défini les contours de l’Algérie nouvelle, dont le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a posé les bases, parmi lesquelles la consécration des valeurs de cohésion et d’unité nationales, la promotion du dialogue inclusif et l’instauration d’un Etat algérien démocratique, social et souverain, dans le cadre des principes islamiques.
Quant aux principales caractéristiques de la Proclamation du 1er novembre, ce document avait ouvert la voie à toutes les forces nationales afin de rejoindre le Front de libération nationale (FLN) et avait réussi à rallier le peuple algérien à la cause de l’indépendance, en s’adressant directement à lui par l’expression : « Au peuple algérien, aux militants de la cause nationale ». La Proclamation a également souligné la nécessité de placer l’intérêt national au-dessus de toutes les considérations mesquines et erronées de personnes et prestige, et a offert la possibilité à tous les patriotes algériens de toutes les couches sociales, de tous les partis et mouvements purement algériens, de s’intégrer dans la lutte de libération sans aucune autre considération.
Source: Al24news
2-Algérie-Oman : signature de huit mémorandums d’entente
Huit mémorandums d’entente concernant la coopération dans plusieurs secteurs ont été signés, mardi à Mascate, entre l’Algérie et le Sultanat d’Oman, pays frère.
Les mémorandums d’entente ont été signés à l’occasion de la visite d’Etat du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au Sultanat d’Oman.
La cérémonie de signature de ces mémorandums d’entente a eu lieu au Palais royal Al Alam, à l’issue des entretiens élargis tenus entre les délégations des deux pays, sous la co-présidence de sa Majesté le Sultan d’Oman, Haitham ben Tariq, et le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Il s’agit d’un mémorandum d’entente dans le domaine de l’éducation, d’un autre dans le domaine de l’emploi et de la formation et d’un troisième dans le domaine de l’information. Ces trois mémorandums ont été signés par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, et son homologue omanais, M. Badr Bin Hamad Albusaidi. Un mémorandum d’entente dans le domaine des services financiers a été signé par le ministre des Finances, M. Laaziz Faid, et son homologue omanais, M. Sultan bin Salem Al Habsi.
Il s’agit également d’un mémorandum d’entente dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui a été signé par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, et le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d’Oman, M. Badr Bin Hamad Albusaidi, ainsi que d’un mémorandum d’entente dans le domaine de l’organisation des expositions, des événements et des conférences, qui a été signé par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, M. Tayeb Zitouni, et le ministre omanais du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, M. Qais bin Mohammed Al Yousef.
Source: Al24news
3-Tunisie : le Parlement approuve un prêt de la BEI pour un projet électrique
Le Parlement tunisien a approuvé un prêt de 45 millions d’euros (environ 49 millions $) de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour le financement d’un projet d’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie. C’est ce qu’indique une note d’information publiée sur la page Facebook du ministère tunisien de l’Economie et de la Planification, le mercredi 30 octobre 2024. Nommé « Elmed », le projet vise à renforcer la capacité de la Tunisie à exporter de l'électricité produite par les énergies renouvelables, à s'ouvrir aux marchés italien et européen, à alléger la pression sur l'infrastructure et à renforcer les capacités pour faire face à l'augmentation de la demande. Il sera mis en œuvre par la Société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG) pour un coût total de 900 millions $.
Source: Agenceecofin
4-Mauritanie : Mauritel investit 35,2 millions $ pour améliorer la qualité de service
En août dernier, le régulateur a menacé les opérateurs télécoms de sanctions en raison de la mauvaise qualité des services fournis aux consommateurs. Mauritel risque 313,2 millions d’ouguiyas d’amendes, entre autres. L’opérateur de téléphonie mobile Moov Mauritel, filiale mauritanienne de Groupe Maroc Telecom, a annoncé le jeudi 31 octobre avoir engagé un programme d’investissement de 14 milliards d’anciens ouguiyas (35,2 millions $) pour renforcer son infrastructure télécoms. D’une durée de sept mois, l’initiative a permis « d’aboutir à une nette amélioration de la qualité voix et Internet sur l’ensemble du territoire national ». Cela intervient dans un contexte où les usagers et le gouvernement déplorent la mauvaise qualité des services fournis par les opérateurs télécoms. Une mission de contrôle effectuée entre décembre 2023 et janvier 2024 par l’Autorité de régulation (ARE) a montré que « la qualité des services rendus par les opérateurs de communications électroniques à leurs usagers est manifestement en deçà des normes en vigueur, dans plusieurs villes, localités et axes routiers ». Le gouvernement a donc menacé de sanctionner lourdement les opérateurs télécoms.
Source : Agenceecofin