Une dernière étape avant une adhésion pleine et entière ? L’Algérie est officiellement « membre partenaire » de l’alliance des BRICS.
L’annonce a été faite, dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 octobre, lors du sommet des BRICS+ qui se tient actuellement à Kazan en Russie, réunissant neuf pays : Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et la République islamique d’Iran.
Les BRICS ont ajouté ces 13 pays en tant que « membres partenaires » et non-membres à part entière. L’Algérie a été ajoutée avec douze autres pays, a annoncé le compte officiel des BRICS sur Twitter. Les autres pays sont : la Biélorussie, la Bolivie, Cuba, l’Indonésie, le Kazakhstan, la Malaisie, le Nigeria, l’Ouganda, l’Ouzbékistan, la Thaïlande, la Turquie et le Vietnam.
Le bloc des pays des BRICS représente 26,2 % du PIB mondial, ce qui équivaut presque à la puissance économique du Groupe des Sept (G7). D’ailleurs, le bloc se positionne comme un concurrent des pays occidentaux aussi bien sur le plan économique que géopolitique.
En août dernier, l’Algérie avait déjà été admise comme membre de la banque des BRICS, la Nouvelle banque du développement (NBD), créée en 2015. Mais son adhésion aux BRICS n’avait pas été acceptée en 2023. L’annonce de son intégration comme « membre partenaire » pourrait lui ouvrir la voie à une adhésion pleine et entière dans les prochains mois.
L’Algérie et le Nigeria sont les deux seuls pays africains à figurer dans cette liste de pays partenaires des BRICS.