Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1- Mali : le président Goïta reçoit l’envoyé spécial du chef de l’État sénégalais pour le Sahel
Les deux personnalités ont évoqué les relations bilatérales et sous-régionales, notamment la CEDEAO et l’AES. Le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, a reçu, au palais de Koulouba, l’envoyé spécial du chef de l’État sénégalais pour le Sahel, Abdoulaye Bathily. Celui-ci était porteur d’un message de fraternité et de solidarité du président Bassirou Diomaye Faye à son homologue malien dans cette période d’épreuve pour notre pays marqué par des attaques terroristes. Sa visite s’inscrit également dans le cadre du raffermissement des relations entre les deux pays et dans l’espace régional.
Au terme de la rencontre, Abdoulaye Bathily a rappelé que le Sénégal et le Mali sont deux peuples en un. Selon lui, il n’y a pas une seule communauté au Sénégal qui n’est pas liée à une autre au Mali et vice-versa. « L’histoire millénaire et centenaire nous a unis et la géographie nous impose de rester ensemble », a déclaré l’envoyé spécial du président sénégalais pour le Sahel. D’après lui, le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé la volonté de son pays avec le nôtre, de chercher toutes les voies appropriées pour consolider les perspectives de l’unité régionale et africaine sur la base des intérêts de nos peuples qui y aspirent. « Il y a des problèmes au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en tant qu’organisation, mais les peuples veulent continuer à vivre ensemble, à forger leur destin ensemble et à bâtir un avenir commun de progrès et de prospérité », a souligné Abdoulaye Bathily. Avant d’ajouter : « Nous sommes dans la recherche de cette voie ». Appréciant la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), l’ancien ministre sénégalais a, tout de même, appelé à rester avec l’ensemble, allusion faite à la CEDEAO. « Ce qu’on peut faire à deux, trois ou quatre, il faut le faire, mais ce qu’on peut faire aussi avec l’ensemble, il faut explorer les voies pour continuer à le faire et même à le faire mieux », à -il exhorté
2- Mali : la situation reste sous le contrôle de l’armée
Les Forces armées maliennes ont fait face à plusieurs attaques en septembre dernier. Elles ont pu neutraliser 27 terroristes et interpeller une soixantaine d’autres et leurs complices. La situation sécuritaire du mois de septembre a été marquée par 13 attaques directes, 9 incidents d’Engins explosifs improvisés (EEl), des embuscades et des exactions sur les populations civiles. Malgré ces incidents, la situation reste sous contrôle des Forces armées maliennes (FAMa) qui gardent l’initiative sur le terrain. Le clou de ces événements malheureux a été la double attaque terroriste du 17 septembre dernier contre l’École de gendarmerie de Faladié et la partie nord-est de l’aéroport international président Modibo Keita-Sénou.
La riposte vigoureuse des FAMa contre ces attaques a permis de neutraliser 27 terroristes et d’interpeller une soixantaine d’autres et leurs complices. Ces informations ont été données, ce lundi, par le patron de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), le colonel-major Souleymane Dembélé, lors de la traditionnelle conférence de presse mensuelle.
Dans son exposé, le chef de la Dirpa a fait le point de la situation sécuritaire au cours du mois dernier, en fournissant certains détails sur les opérations effectuées. Il a également posé un regard analytique sur la situation sécuritaire globale avant de faire le résumé des activités exercées au niveau du ministère en charge de Défense, dans les états-majors généraux ainsi qu’au niveau de la Force conjointe de la Confédération des États du Sahel.
Il ressort de l’analyse de la situation que les GAT entendent mettre à profit la période de l’hivernage marquée par des inondations qui n’aident pas le déplacement de nos hommes surtout avec les moteurs lourds. Cela, dans le but de renverser la tendance et reprendre l’initiative sur le terrain face aux FAMa, pour étendre leurs zones d’action.
À ce sujet, le colonel-major Dembélé a évoqué certaines fébrilités des hommes face à des mouvements de vagues de personnes qui ont convergé vers Bamako pour diverses raisons. « Malgré tout, la dextérité et la vive réaction des Forces ont permis de vite circonscrire la situation », a rassuré l’officier supérieur, avant de déplorer « la perte de quelques éléments FAMa lors de ces attaques et de nombreux blessés qui sont tous restaurés aujourd’hui ».
3- Interview
L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé mercredi que les relations entre la Côte d’Ivoire et les pays de l’Alliance des États du Sahel s’amélioreraient s’il remportait l’élection présidentielle prévue fin 2025.
Nous avons contacté Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun, afin d’en savoir plus sur la situation.