Le président syrien, Bachar al-Assad a déclaré que l’Iran, par son opération d’envergure, Vraie Promesse II, avait donné une forte leçon au régime israélien démontrant ainsi que l’axe de la Résistance est totalement capable de dissuader l’ennemi.
Lors d’une rencontre, samedi 5 octobre, avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, en visite à Damas, le président syrien a insisté sur l’importance des relations stratégiques bilatérales pour faire face aux défis et menaces.
Par défis, le président syrien entend notamment, la poursuite de l’occupation des territoires palestiniens par le régime israélien, mais également les crimes quasi quotidiens de l’entité au Liban, en Palestine et en Syrie.
Le droit à la résistance face à toute violation, que ce soit l’occupation, l’agression ou les massacres, est légitime et ne peut être obtenu qu’avec le soutien et la foi de la nation, a précisé Bachar al-Assad cité par l’agence de presse officielle syrienne SANA.
S’adressant au chef de la diplomatie iranienne, le président Assad n’a pas manqué de souligner que l’attaque de missiles de mardi était « une réponse forte » qui avait « donné une leçon à l’entité sioniste », lui prouvant que l’axe de la Résistance est capable de dissuader l’ennemi et de déjouer ses plans.
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Au menu des discussions qui ont réuni les deux responsables figuraient entre autres la mise en place de stratégies permettant de mettre fin à l’agression israélienne ainsi que l’octroi d’une aide humanitaire aux Libanais.
En arrivant samedi matin à Damas, capitale syrienne, lors de la deuxième étape de sa tournée régionale, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré aux journalistes que son voyage à Damas vise à poursuivre des consultations sur les développements dans la région.
« La question la plus importante aujourd’hui est le cessez-le-feu, particulièrement au Liban, et à Gaza », a-t-il affirmé en présence des journalistes.
« Comme nous l’avons cru dès le premier jour, le régime sioniste ne connaît pas d’autre langage que celui de la force, de la guerre et du crime, et il continue ses crimes quotidiennement à Beyrouth, au Sud-Liban et à Gaza, ce qui appelle un effort collectif de la communauté internationale pour mettre un terme à ces atrocités », a-t-il ajouté.
« Nos discussions bilatérales sont très approfondies dans divers domaines économiques, politiques et culturels et nous entretenons de bonnes relations avec le gouvernement syrien… et nous essayons de surmonter les obstacles existants et d’améliorer les relations. »
Avant sa rencontre avec le président syrien, Abbas Araghchi s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères du pays, Bassam Sabbagh soulignant l’urgence d’un cessez-le-feu au Liban et dans la bande de Gaza sous blocus.
Avant de se rendre à Damas, Araqchi s’est rendu à Beyrouth où il a rencontré le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, et a en outre réitéré la solidarité de la République islamique d’Iran avec la courageuse nation libanaise.
À cette occasion, Araqchi a présenté les sincères condoléances du gouvernement et du peuple iraniens pour le martyre du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, de même que celui d’autres citoyens libanais innocents à la suite des attaques terroristes israéliennes brutales, et a réaffirmé le soutien indéfectible de Téhéran à l’égard du Liban dans sa lutte contre le régime de Tel-Aviv.