Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei a dénoncé la présence des États-Unis et d’un certain nombre de pays européens dans la région qui constitue la cause principale des problèmes.
Les problèmes de la région sont liés à la présence des États-Unis et d’un certain nombre de pays européens qui prétendent prôner la paix et la sécurité, a souligné l’Ayatollah Khamenei ce mercredi lors d’une rencontre à Téhéran avec un groupe d’élite iranienne, de talents scientifiques et de lauréats du concours national des universités.
Le Leader a soutenu que si ces pays se retirent de la région et mettent fin à leur présence maléfique, ces conflits, guerres et confrontations cesseront automatiquement et les pays de la région pourront gérer leurs propres affaires ainsi que celles de la région, et vivre ensemble en paix.
La rencontre a eu lieu quelques heures après que le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a tiré une salve massive de missiles à longue portée sur les territoires occupés par Israël en représailles à l’assassinat récent par l’entité illégale des principaux dirigeants et commandants de la Résistance.
Les États-Unis et leurs alliés occidentaux fournissent à Israël un soutien indéfectible dans les domaines financier, logistique et du renseignement depuis octobre de l’année dernière, lorsque le régime occupant a lancé une guerre sans merci contre les Palestiniens de Gaza.
Dans le cadre de ses tentatives vicieuses d’étendre la portée de la guerre à d’autres fronts dans la région, Israël s’est lancé dans des bombardements aveugles des régions du sud du Liban et dans des assassinats ciblés de hauts responsables et de commandants du mouvement de résistance du Hezbollah ainsi que de conseillers militaires iraniens en Syrie et au Liban.
L’opération menée par le CGRI mardi soir a été menée en réponse aux actes barbares d’assassinat contre les dirigeants de la résistance, notamment le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le leader du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, et de hauts commandants militaires du CGRI et du mouvement de résistance libanais, Hezbollah.
Baptisée Opération Vraie Promise-2, la campagne balistique iranienne a impliqué le lancement d’un barrage de plus de 180 missiles à longue portée qui, comme l’a annoncé la force d’élite dans un communiqué, ont réussi à atteindre 90 % des cibles désignées, y compris les centres stratégiques israéliens dans les territoires occupés palestiniens.
Le siège de l’agence d’espionnage israélienne Mossad et la base aérienne de Nevatim du régime sioniste, qui abrite ses avions de combat F-35, figuraient parmi les sites frappés par le Corps des gardiens de la Révolution islamique.