Au sommaire :
1- Présidentielle : plus de 24 millions d’Algériens appelés samedi aux urnes
Plus de 24 millions d’Algériens sont appelés ce samedi aux urnes pour élire un nouveau président de la République pour un mandat de cinq ans. Trois candidats sont en lice pour cette élection, à savoir Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, et le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP) Abdelaâli Hassani Cherif.
Les chiffres avancés par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) font ressortir que le corps électoral compte un total de 24 351 551 électeurs, dont 23 486 061 au niveau national, composé à 47 % de femmes et à 53 % d’hommes, alors que 36 % ont moins de 40 ans. Il est à noter également que les membres de la communauté nationale établie à l’étranger, dont le corps électoral compte 865 490 électeurs (45% de femmes et 55% d’hommes), ont commencé à voter depuis lundi dernier.
L’ANIE encadre ce corps électoral à l’étranger à travers 117 commissions réparties en 18 commissions en France, 30 commissions dans les autres pays européens, 22 commissions similaires dans les pays arabes, 21 dans les pays africains et 26 commissions en Asie et en Amérique.
Pour ce qui est du vote au niveau des bureaux itinérants pour les populations nomades et les zones reculées et enclavées dans les wilayas du sud du pays, l’opération a débuté mercredi et concerne 116 064 électeurs inscrits à travers 134 bureaux dans 51 communes réparties sur 16 wilayas.
Source: Al24news
2- OPEP+: la hausse progressive de la production différée au 1er décembre
Les ministres du Pétrole de huit pays membres de l’OPEP+ ont décidé de reporter la hausse progressive de la production pétrolière de deux mois, soit jusqu’au 1er décembre 2024, indique jeudi un communiqué du ministère de l’Énergie et des Mines.
La décision a été prise au cours d’une conférence à distance, à laquelle le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a pris part, souligne le document.
Elle a réuni les ministres en charge du pétrole de huit pays de l’OPEP+ (Algérie, Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Irak, Koweït, Kazakhstan, Oman et Russie), qui appliquent des réductions volontaires de production, explique le ministère.
Au cours de cette réunion, les ministres ont discuté des développements récents sur le marché pétrolier international, ainsi que du respect des engagements de réduction de la production des pays de l’OPEP+.
Ainsi, les participants à la réunion ont pris note que les excédents produits au cours des mois précédents par certains pays seront progressivement compensés à partir de ce mois de septembre.
En conséquence, les ministres ont décidé de différer la hausse progressive de la production des 8 pays concernés, de deux mois, pour la reporter au 1er décembre 2024, a fait savoir le ministère.
Source: Al24news
3- Libye : bientôt une reprise de l’exportation de brut ?
L’exportation de pétrole brut avait été suspendue en Libye, il y a quelques jours dans le contexte d’une rivalité entre le gouvernement de l’Est et celui de l’Ouest pour le contrôle de la Banque centrale du pays.
En Libye, des sources proches de l’industrie pétrolière ont annoncé, jeudi 5 septembre, le redémarrage des opérations d’exportation du brut libyen, notamment au terminal pétrolier de Zueitina, l’un des plus importants du pays. Ce dernier accueille en effet depuis quelques heures, le Kriti Samaria, un pétrolier battant pavillon du Libéria, qui devrait charger puis acheminer dès ce vendredi, une cargaison de 600 000 barils d’or noir vers l’Italie.
Ce développement ne signifie pas encore la reprise totale des expéditions de brut à l’échelle de tout le pays. Car, aucune information officielle n’a encore été publiée concernant l’éventuelle levée de la suspension opérationnelle imposée aux activités pétrogazières dans le pays.
Pour les analystes, cette évolution suggère cependant un apaisement des tensions entre les deux gouvernements rivaux qui travaillent activement à un compromis dans le cadre de pourparlers conduits sous l’égide des Nations unies.
Source: Agenceecofin
4- Le Maroc mise sur l’apprentissage intra-entreprise pour former les jeunes
Le gouvernement marocain s’est engagé à développer le secteur de la formation professionnelle comme une réponse au chômage. Depuis, le royaume a mis sur pied de nombreuses initiatives à l’instar de l’apprentissage intra-entreprise. 50 000, c’est le nombre de personnes que le Maroc ambitionne de former d’ici 2026 à travers l’apprentissage intra-entreprise.
Selon le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri (photo), cet objectif sera atteint via la création de nouveaux centres de formation par l’apprentissage intra-entreprise (CFA-IE) qui sont des dispositifs de formation installés dans les entreprises.
« Notre objectif, conformément aux instructions de SM le roi Mohammed VI, est de former plus de 50 000 apprentis d’ici 2026, à travers la création de nouveaux CFA-IE, le renforcement des partenariats avec les entreprises et l’adaptation des formations aux besoins du marché du travail », a déclaré le ministre à l’Agence de presse marocaine en marge du lancement officiel de l’année de formation professionnelle 2024-2025.
A ce jour, le Maroc compte une cinquantaine de ces centres créés au sein des entreprises dans tout le pays, notamment dans les secteurs du textile, de l’automobile, du cuir et de l’hôtellerie. Pour le royaume, l’apprentissage intra-entreprise est une révolution dans le domaine de la formation professionnelle. En présentant ce modèle de formation, les services de communication du ministère ont relevé trois principaux atouts.
Source: Agenceecofin