Dans une lettre commune, adressée au ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, treize chefs de la diplomatie ont mis en garde l’entité sioniste contre les conséquences d'une offensive militaire à Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Six ministres des Affaires étrangères des sept membres du G7 - ont signé la lettre, à savoir l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, le Japon et le Canada. Mais les États-Unis, alliés traditionnels d'Israël ne l’ont pas signée.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Australie, du Danemark, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la Finlande, de la Suède et de la Corée du Sud, ainsi que les ministres des Affaires étrangères du G7, à l'exception des États-Unis, ont également évoqué la situation critique de la population de Gaza et demandé au régime de Tel-Aviv d’autoriser l'envoi de davantage d'aide au peuple palestinien pour atténuer la crise humanitaire qui s’aggrave dans cette partie du monde.
Ces diplomates des blocs de l’Est et de l’Ouest ont appelé le régime sioniste à rouvrir tous les postes frontaliers, y compris celui de Rafah, pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à la population de Gaza.
Ces derniers jours, suite à l'aggravation de la crise humanitaire à Gaza, les pays précités ont demandé à Israël de débloquer les voies pour l’entrée de l’aide humanitaire à destination de Gaza.
Alors que Washington a dit que Tel-Aviv et Le Caire devraient assurer la réouverture immédiate du passage de Rafah, Israël et l'Égypte se rejettent mutuellement la responsabilité de la fermeture continue du passage frontalier de Rafah alors même que la crise humanitaire ne fait que s'aggraver à Gaza.
Environ 600 000 personnes ont fui Rafah depuis qu'Israël a lancé ses attaques contre la ville le 6 mai, selon l'ONU.