La Russie a prévu de réduire ses exportations de pétrole depuis ses ports maritimes par rapport aux niveaux d’octobre et de décembre.
La Russie en tant que membre de l’OPEP+ a prévu de réduire les trois premiers mois de 2024, la production de pétrole brut de 200 000 à 500 000 barils par jour, selon le rapport de Reuters de vendredi 22 décembre.
Le mécanisme de plafonnement du prix impose à la Russie de vendre son pétrole à 60 dollars le baril maximum aux membres de la coalition - Australie, Canada, Union Européenne, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis.
Les assureurs et réassureurs ont ainsi interdiction de couvrir le transport maritime de pétrole russe, sauf s'il est vendu à un prix inférieur à celui du plafond.
Dans un communiqué distinct, les États-Unis ont par ailleurs annoncé mercredi de nouvelles sanctions économiques.
Ces sanctions « démontrent notre engagement à respecter les principes de la politique de plafonnement des prix, qui visent à soutenir les objectifs de soutien aux marchés énergétiques stables tout en réduisant les revenus russes destinés à financer sa guerre contre l'Ukraine », a commenté le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, cité dans ce communiqué.
L’année dernière, en réaction au conflit russo-ukrainien, les États-Unis et ses alliés, dont les pays G7 et l'Union européenne, ont imposé des mesures dures visant à réduire les ressources financières de Moscou.