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Zoom Afrique du 16 novembre 2023

Zoom Afrique du 16 novembre 2023

Les titres de la rédaction :

  • Inde-Afrique : les échanges commerciaux ont augmenté de 9 % durant l’exercice 2022/2023
  • Anacarde : « Le modèle ivoirien d’incitation à la transformation peut servir à toute l’Afrique de l’Ouest » (Pierre Ricau, N’kalô)
  • Mali : Kodal annonce une hausse de 40 % des ressources de lithium de la future mine Bougouni
  • Le marocain Neo Motors s’introduira en bourse pour lancer la production de véhicules électriques

Les analyses de la rédaction :

1. Soudan du Sud : tentative de putsch manquée ? 

Le président de la république sud-soudanaise, Salva Kiir, a limogé le chef de la police dans le cadre d’une répression contre les responsables de la sécurité à la suite d’informations faisant état d’une tentative de coup d’État contre lui, rapporte la BBC. 

Selon les informations, le président Kiir, a signé un décret mardi soir, cité par la télévision d’État, qui indique que le lieutenant-général Majak Akec Malok, alors chef de la police du pays, a été remplacé par le lieutenant-général Atem Marol Biar. 

Les responsables de la sécurité ont minimisé les rumeurs de coup d’État qui ont émergé le 11 novembre alors que M. Kiir était en visite officielle à Riyad pour le premier sommet saoudo-africain. Un jour plus tard, le site Internet du Soudan Post rapportait l’arrestation de 27 responsables militaires et des services de renseignement. 

Des réformes de sécurité longtemps retardées sont en cours dans ce pays fracturé d’Afrique de l’Est qui se prépare à organiser ses premières élections depuis son indépendance en 2011. 

2. Soro : un séisme politique en préparation en Côte d’Ivoire ?

Guillaume Soro, ancien Président de l’Assemblée nationale et ex-Premier ministre de la Côte d’Ivoire, a annoncé le 12 novembre 2023 la fin de son exil. Cette décision soulève de nombreuses questions quant aux conséquences politiques et judiciaires qui pourraient en découler. 

Après 4 ans et demi loin de son pays, Soro ne précise pas clairement s’il reviendra en Côte d’Ivoire ou optera pour un pays voisin. Dans une courte vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Guillaume Soro a toutefois évoqué ouvertement son désir de mettre fin à son exil, exprimant le sentiment de vivre loin de sa « terre ancestrale et natale d’Afrique ». Cependant, l’annonce ne détaille pas les modalités de son retour, laissant ainsi place à des hypothèses multiples. 

Dans ce sillon de réflexions, une des interrogations majeures concerne la destination exacte de Soro. Sur ce point son directeur de campagne, Moussa Touré, indique qu’il « restera en Afrique pour faire face à son destin ». Il a même suggéré la possibilité d’une domiciliation dans un autre pays de la sous-région. Si cette éventualité se réalisait, quelle serait la réaction des autorités ivoiriennes ? Celles-ci pourraient voir d’un mauvais œil la présence de l’ancien chef rebelle sur le territoire d’un pays voisin. 

Guillaume Soro n’hésite pas à accuser le président ivoirien Alassane Ouattara de vouloir le traquer partout où il se trouve. La référence à une tentative d’arrestation à Istanbul renforce les tensions entre les deux figures politiques. Alors si Soro décide de rentrer en Côte d’Ivoire, comment les autorités réagiront-elles à sa présence, en particulier étant donné les condamnations judiciaires qui pèsent sur lui ? 

Dans son discours, Soro met également en lumière sur sa volonté de ne pas être considéré comme un fugitif et réaffirme son innocence face aux charges qui lui sont reprochées. Ce positionnement soulève la question de l’impact potentiel sur la scène politique ivoirienne. Comment son retour pourrait-il influencer la dynamique politique, notamment à la lumière de ses ambitions déclarées de se présenter à l’élection présidentielle de 2025 ? 

À l’approche des élections futures, le possible retour de Guillaume Soro génère un ensemble d’hypothèses. Cela pourrait intensifier les tensions politiques déjà existantes en Côte d’Ivoire, en particulier compte tenu de ses antécédents en tant qu’ancien chef rebelle et ses relations tendues avec le président Alassane Ouattara. La présence de Soro sur le territoire ivoirien pourrait entraîner une période d’instabilité politique, avec des manifestations, des mobilisations populaires et des réactions diverses de la part des partisans et des opposants. 

Sur le plan politique, le retour de Soro pourrait aussi provoquer des réalignements, avec des acteurs clés réévaluant leurs alliances et positions en fonction de cette nouvelle donne. Cela pourrait changer l’équilibre des forces au sein du paysage politique ivoirien. Ses intentions déclarées en faveur de la réconciliation nationale pourraient influencer le discours politique et susciter des débats sur la manière dont le pays peut avancer vers l’unité, en dépit des divergences politiques passées. 

Tout compte fait, les réactions des autorités ivoiriennes face à l’éventuel retour de Soro seront cruciales. Des arrestations potentielles, des négociations politiques ou des réponses diplomatiques pourraient façonner la manière dont la situation évolue. Il faut souligner que des grandes figures politiques comme Laurent Gbagbo, Charles Blé-Goudé récemment ont pu faire leur retour en Côte d’Ivoire. 

3. Mali : Goita, un cauchemar pour la France et les GAT

Depuis son arrivée au pouvoir à la suite d’un changement de régime intervenu en août 2020 et investi comme président de la transition malienne le 28 mai 2021, le colonel Assimi Goïta s’est construit à la fois une image d’homme énigmatique, charismatique, qui ne parle pas beaucoup, mais plutôt pragmatique. 

Face aux intrigues et aux manipulations médiatiques insoupçonnées distillées çà et là avec pour objectifs de démoraliser les forces de défense et de sécurité maliennes, le locataire du palais de Koulouba à Bamako tient toujours le haut du pavé dans les opérations militaires sur les champs de bataille et multiplie les offensives depuis les départs de la Minusma et de la Force Barkhane. 

Retour sur le Président combattant-fantassin au moral d’acier inoxydable qui fait trembler les terroristes. 
Le nord et le centre du Mali, du fait de la recrudescence de nombreux conflits, durant la dernière décennie, étaient comme un fleuve agité. Il aura fallu qu’un Homme, la fibre du sursaut national chevillée au corps, prenne les commandes du cockpit du pays pour changer les codes sécuritaires. Assimi GOITA, celui que les Maliens surnomment le « Providentiel » depuis août 2020, date qui marque un tournant nouveau, fait parler de lui dans la sous-région et même dans le monde entier par ses prises de positions et actes posés. 

Qui est cet homme qui a osé défier Paris sur sa vision et mécanismes sécuritaires au Mali et fait 
trembler les terroristes ? Face à l’envergure prise par le Président Assimi GOITA, la boîte à « fake 
news » crépite tous azimuts. Par-ci, les FAMAs attaquées par les terroristes, les FAMAs tombent 
dans une embuscade par-là, un avion de l’armée malienne détruit, constituent le cocktail de fausses informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux ces derniers temps afin de créer une psychose au sein de la population malienne. Malheureusement pour les terroristes, l’impact recherché à travers cette guerre médiatique de fake news n’a pas marché et la population a pu suivre de manière régulière l’avancée triomphale de son armée. 

Les FAMAs ont pris le contrôle de plusieurs emprises de la MINUSMA, malgré le départ précipité 
de celle-ci et le non-respect de certaines clauses de la résolution 2690 du conseil de sécurité des 
nations unies. Cette reconquête du territoire a été rendue possible par la détermination et le courage des FAMAs qui sont prêtes, après plus d’une dizaine d’années d’immobilisme à en découdre avec les groupes armés qui ne cessent d’endeuiller le Mali. Médiateur d’une paix sociale inclusive 
Le Colonel Assimi GOITA en fin stratège et « visionnaire » qui pilote ces différentes opérations est plus que jamais déterminé à unifier le Mali. Les GAT ont alors compris que la recréation est terminée. 
Durant ces derniers mois, le Colonel GOITA n’a cessé de prôner un dialogue inclusif avec tous les acteurs de la vie politique du pays pour un retour à la paix, mais les GAT sont restés sourds. 

Avec les départs de la Minusma et de la Force Barkhane, le Colonel Assimi GOITA vient de 
montrer à la face du monde qu’il peut prendre le contrôle de l’ensemble du territoire malien grâce 
aux FAMAs et cela, dans le respect des principes et des droits humains. Une prouesse qu’il est en train de réussir en quelques années seulement de sa prise de pouvoir. 

Au regard de cette avancée importante des FAMAs dans la reconquête du Mali, l’on peut affirmer sans ambages que l’arrivée du Colonel Assimi GOITA à la tête du pays s’est révélée comme une bouée de sauvetage pour les Maliens et un cauchemar sans fin pour les GAT et les cercles vicieux français. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV