Près de 30 Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés dans une nouvelle série de frappes des avions israéliens, samedi 21 octobre, contre des quartiers résidentiels de la bande de Gaza assiégée.
L'agence de presse officielle palestinienne Wafa a rapporté que les avions de combat du régime sioniste avaient bombardé plusieurs bâtiments dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, tôt samedi, faisant au moins 14 morts et des blessés.
Plusieurs personnes sont portées disparues, selon l'agence de presse. Environ 14 personnes ont également été tuées dans la ville de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.
En outre, les chasseurs israéliens ont ont bombardé le flanc est du camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza. On y déplore aussi plusieurs morts et blessés.
En outre, le district de Sheikh Radwan, au nord-ouest de Gaza, les zones est et nord de Beit Lahiya, et la ville de Khan Younes ont été touchés, a rapporté Wafa.
Aucun rapport n'a été publié dans l'immédiat sur le bilan exact des victimes et des dégâts.
Les Nations unies affirment qu'environ la moitié des Palestiniens de Gaza se retrouvent sans abri, toujours piégés à l'intérieur de l'enclave, connue pour être l'un des endroits les plus densément peuplés de la planète.
Pour l'heure, au moins 4 137 Palestiniens ont été tués en martyr et quelque 13 162 autres blessés dans la bande de Gaza, selon le ministère palestinien de la Santé.
Ashraf al-Qudra, porte-parole du ministère, a confirmé que près de 1 400 personnes, dont 720 enfants, sont toujours portées disparues. 352 Palestiniens ont été tués et 669 autres blessés au cours des dernières 24 heures, dont 16 qui ont perdu la vie dans la frappe aérienne contre l'Église orthodoxe grecque.
Sept hôpitaux généraux et 21 centres de santé sont désormais hors service, a-t-il ajouté, appelant à une protection internationale des hôpitaux et des établissements de santé à Gaza face à l'intensification de l'agression israélienne.
46 membres du personnel médical sont morts et 85 autres blessés lors des frappes israéliennes. Au moins 23 ambulances ont été détruites.
Pendant ce temps, les organisations internationales de défense des droits de l’homme dénoncent l'hypocrisie des États occidentaux aux atrocités du régime d'Israël.
Tom Porteous, directeur adjoint du programme d'une agence internationale de défense des droits de l'homme, a déclaré dans un communiqué que si les États-Unis et les pays européens ont dénoncé la campagne militaire russe en Ukraine, il n'y a pas de condamnation claire des actions d'Israël à Gaza.
« En Ukraine, les États-Unis et l’Europe ont défendu les principes de protection de la vie et dénoncé les violations flagrantes, notamment les attaques aveugles, les homicides illégaux, les exécutions extrajudiciaires, les coupures d’électricité et d’eau et la torture et l’Europe et les États-Unis ont également soutenu à juste titre les efforts internationaux visant à obtenir justice pour les victimes, mais la réaction de Washington et – à quelques exceptions près – des capitales européennes aux actions d'Israël à Gaza depuis le 7 octobre a été modérée », a-t-il fait part.
« Où est l’indignation face aux déclarations des dirigeants politiques israéliens qui cherchent à brouiller la distinction très importante entre civils et combattants à Gaza, alors même qu’ils ordonnent des bombardements toujours plus intenses sur ce territoire densément peuplé, réduisant les pâtés de maisons et les quartiers en ruines ? », se demande-t-il.
