L’impact de la tempête d’Al-Aqsa sur la normalisation des relations entre les pays arabes et Israël pourrait être significatif. La tempête d’Al-Aqsa fait référence aux récents affrontements violents qui ont eu lieu à Qods-Est, en particulier autour de l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa, l’un des sites les plus saints de l’islam.
Ces affrontements ont suscité une vive indignation dans le monde arabe et ont entraîné une escalade des tensions entre Israël et les Palestiniens. Dans ce contexte, il est possible que la normalisation des relations entre les pays arabes et Israël ait un sort incertain.
Certains pays arabes qui avaient précédemment établi des relations diplomatiques avec Israël, comme les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, pourraient être confrontés à des pressions internes pour reconsidérer ces accords. Les gouvernements arabes pourraient être contraints de prendre position en faveur des Palestiniens pour apaiser leur opinion publique.
D’autre part, certains pays arabes qui n’ont pas encore normalisé leurs relations avec Israël, comme l’Arabie saoudite et le Qatar, pourraient s’interroger sur la poursuite des négociations dans ce contexte tendu. Ils pourraient juger nécessaire de soutenir les Palestiniens et de condamner les actions d’Israël avant de considérer une normalisation.
En résumé, l’impact de la Tempête d’Al-Aqsa sur la normalisation des relations entre les pays arabes et Israël pourrait être celui d’une remise en question et d’une pause dans le processus de normalisation. Cela pourrait entraîner un retard ou une annulation des accords de normalisation en cours.
Bernard Cornut, expert politique, analyse cette affaire.
