Ashraf Shannon
PressTV, Gaza
Les Palestiniens de la bande de Gaza assiégée célèbrent le 75e anniversaire du jour de la Nakba (catastrophe) devant le bureau des Nations Unies.
Le jour de la Nakba marque le déplacement des Palestiniens depuis l’établissement illégal du régime israélien en 1948, lorsque les sionistes ont expulsé des centaines de milliers de Palestiniens de la terre historique de Palestine.
Selon les chiffres de l’ONU, il y a actuellement environ 5 millions de réfugiés palestiniens enregistrés. Environ 1,3 million de réfugiés vivent dans la bande de Gaza et résident dans huit camps de réfugiés dans des conditions de vie misérables. Le Conseil législatif palestinien à Gaza a également tenu une cérémonie spéciale commémorant le 75e anniversaire de la Nakba et a appelé la communauté internationale à cesser de fermer les yeux sur le sort des Palestiniens.
Les réfugiés palestiniens, leurs enfants et leurs petits-enfants tiennent pour sacré le droit de retourner sur leurs terres ancestrales. Soixante-quinze ans plus tard, les réfugiés palestiniens disent qu’ils n’ont pas perdu l’espoir de récupérer ce qui leur revient de droit.
Chaque année, alors que les Palestiniens célèbrent le jour de la Nakba, ils commémorent non seulement les horreurs qui ont eu lieu il y a 75 ans avec la démolition de quelque 500 villes et villages, mais ils célèbrent aussi la Nakba (catastrophe) qui se poursuit sous différentes formes jusqu’à ce jour. Mardi dernier, le régime israélien a lancé une attaque de cinq jours contre la bande de Gaza, tuant et blessant des dizaines de Palestiniens, dont des femmes et des enfants innocents.
Le jour de la Nakba est commémoré chaque année par des Palestiniens et par des millions de gens à travers le monde qui les soutiennent, eux et leur cause. Le jour de la Nakba est spécial pour les Gazaouis, car à Gaza, la plupart des habitants sont des réfugiés et des enfants de réfugiés. Malgré des décennies de déplacement, ils refusent de renoncer au droit au retour dans leurs villes et villages d’origine.