Téhéran a déclaré que la récente visite de présidents de parlements arabes et de hauts législateurs en Syrie était une étape positive vers la solidarité islamique et que le dialogue pouvait résoudre les problèmes de la région.
« Les récents progrès dans les relations entre les pays arabes et la Syrie, y compris la visite de délégations parlementaires arabes à Damas pour exprimer leur solidarité avec la Syrie à la suite du récent tremblement de terre dévastateur, en plus d’être une approche réaliste, est une étape positive vers la solidarité islamique », tweete ce mardi 28 février le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.
Il a ajouté que les pays de la région seront en mesure de résoudre leurs problèmes par le « dialogue et les mécanismes régionaux », s’ils agissent de manière réaliste, qu’ils adoptent une position nationale indépendante et qu’ils ne prêtent aucune attention aux exigences des puissances hégémoniques.
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Les législateurs arabes de haut niveau sont arrivés à Damas dimanche 26 février au milieu des efforts de certains pays, surtout l’Irak, de rétablir l’adhésion de la Syrie à la Ligue arabe, plus d’une décennie après sa suspension de l’union des 22 membres.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, est également arrivé à Damas lundi 27 février lors de la première visite de ce type d’un haut diplomate égyptien depuis que le terrorisme parrainé par l’étranger a éclaté en Syrie il y a plus de dix ans.
Lors d’une rencontre avec le président Assad, le chef de la diplomatie égyptienne a réaffirmé la solidarité de son pays avec la Syrie et sa volonté de continuer à soutenir les Syriens à la suite du tremblement de terre dévastateur de février.
Lors d’une réunion avec les membres de l’Union interparlementaire arabe plus tard dimanche, le président syrien Bachar Assad a déclaré : « La visite de la délégation parlementaire arabe en Syrie a aujourd’hui un sens particulier pour le peuple syrien ; elle signifie le soutien aux Syriens... qui sont exposés aux effets négatifs de la guerre terroriste et aux répercussions du tremblement de terre. »
Selon les derniers chiffres, plus de 50 000 personnes ont été tuées par le tremblement de terre catastrophique qui a frappé la Turquie et la Syrie au début du mois en cours.
