Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyed Hassan Nasrallah, a déclaré que l'ennemi n'a pas réussi à détourner la nouvelle génération dans la région du juste chemin de la Résistance. Il a fait ces remarques vendredi à Beqaa lors d'une cérémonie marquant la "Journée des martyrs au Liban".
Le chef du Mouvement de la Résistance libanaise (Hezbollah), Seyyed Hassan Nasrallah, se référant à l'opération martyre de la Résistance - menée le 11 novembre 1982 - contre le bâtiment du quartier général militaire israélien à Tyre, au cours de laquelle plus de 100 soldats et officiers israéliens ont été tués, a déclaré : " Cette opération a ébranlé l'ennemi [...] ".
Hassan Nasrallah a évoqué les complots de l'ennemi, visant la nouvelle génération des pays de la Résistance : "L'ennemi, notamment les États-Unis, a cherché à répandre des cultures inappropriées et une culture de l'indifférence [parmi notre jeunesse]. Malgré toutes les tentatives de l'ennemi dans le cyberespace, je dois dire que l'ennemi n'a pas réussi à éloigner nos enfants du juste chemin de la Résistance. Nos jeunes rivalisent même entre eux aujourd'hui pour aller sur les fronts de guerre et porter bien haut le drapeau de la Résistance.
Nasrallah a déclaré que les démocrates et les républicains aux États-Unis ont toujours soutenu les crimes et les meurtres de Palestiniens par le régime israélien.
Concernant les récentes élections législatives en Israël, le chef de la Résistance libanaise a souligné : "Tous les gouvernements et cabinets israéliens ont toujours été des terroristes et corrompus."
Il a ajouté : "Nous ferons face à tout cabinet israélien, qu'il soit extrême ou modéré, de gauche ou de droite, avec son pouvoir et ses éléments. Il en va de même pour l'accord de démarcation maritime ; nous ne comptons que sur notre force pour affronter Tel Aviv."
"Washington n'a pas conclu l'accord de démarcation de la frontière maritime pour le bien du Liban, mais plutôt pour épargner la région de la guerre, car ses priorités sont maintenant l'Ukraine, la Russie et l'énergie", a poursuivi Nasrallah.
Il a ensuite appelé le peuple libanais à ne pas capituler face à "la malédiction des États-Unis", dont le seul désir des Américains est de protéger le régime israélien.
Faisant référence aux élections américaines de mi-mandat, Nasrallah a déclaré que "les gouvernements républicains et démocrates ont lancé des guerres et des invasions".
"Les démocrates et les républicains américains ont toujours soutenu les crimes et les massacres israéliens contre le peuple palestinien", a-t-il ajouté.
"Les objectifs de toutes les administrations américaines sont similaires, seules leurs tactiques diffèrent", a-t-il dit, ajoutant que le responsable principal de la survie du régime sioniste dans la région réside dans les administrations américaines successives.
Il a réaffirmé qu'il n'y a pas de différence entre les Démocrates et les Républicains, par conséquent, "nous devrions compter sur notre propre pouvoir et nos alliés au lieu de mettre nos espoirs entre les mains des Américains.
Le chef du Hezbollah a fait remarquer à propos de l'aide énergétique de l'Iran au Liban : "Lorsque notre pays était impliqué dans de graves crises financières et énergétiques, l'Iran a accepté de nous fournir du carburant, du pétrole et de l'essence achetés et payés en livres libanaises, mais les États-Unis ont mis en garde l'Iran à ce sujet. En ce qui concerne les besoins en électricité et autres énergies, le Liban a officiellement envoyé des délégations politiques et techniques en Iran, et l'Iran a également accueilli ces demandes sans aucune restriction. Mais pourquoi le transfert de l'aide est-il arrêté depuis des mois ? Parce que les Américains sont opposés à ce projet, et les Libanais se doivent de le savoir.
Concernant la politique américaine dans la région, tout en condamnant la loi César et les sanctions contre le Liban, la Syrie, l'Irak et le Yémen, il a évoqué les événements internes en Iran, avant de rappeler que "la République islamique d'Iran a su, une fois de plus, déjouer les intrigues des Américains et de l'alliance israélo-occidentale."