Alors que le peuple Bahreïni continue d'user de sa voix contre la normalisation des relations de Manama avec le régime sioniste, des appels ont été lancés pour un vendredi de colère.
La Coalition des jeunes de la révolution du 14 février a souligné sur ses pages de réseaux sociaux la nécessité d'activer les mouvements populaires jusqu'à la fermeture de l'ambassade d'Israël à Manama, d'après l'agence de presse iranienne Fars News.
La vague de protestations à Manama intervient alors que d’autres mouvements dans la région continuent de s'opposer à la normalisation des relations.
En outre, les habitants des localités de Buri et d'al-Maqsha ont scandé des slogans contre la normalisation des relations avec Israël et ont souligné la destruction de l'infâme accord et la trahison. Les personnes en deuil ont lancé le drapeau israélien et les forces du régime d'al-Khalifa ont rapidement retiré les drapeaux des rue et réprimé les manifestations populaires.
La vague de protestations populaires à Bahreïn contre la normalisation des relations avec le régime sioniste s'est intensifiée dans le pays lorsque le ministre sioniste des Affaires étrangères Yair Lapid s'est rendu à l'invitation de son homologue bahreïni à Manama pour ouvrir l'ambassade d’Israël.
L'Ayatollah Issa Qassim a écrit sur son compte Twitter : “L'ouverture de l'ambassade d'Israël et la visite de Lapid (ministre israélien des Affaires étrangères) et l'accueil du gouvernement bahreïni sont un crime commis par Al-Khalifa contre l’Islam et l'Oumma islamique et sont une grande honte”, déclarant que la normalisation des relations créerait une grande distance entre le gouvernement et la nation.
En septembre 2020, Bahreïn, avec la médiation du gouvernement américain à l'époque dirigé par Donald Trump, a signé un accord visant à normaliser les relations avec le régime israélien et connu sous le nom d'Abraham, établissant officiellement des relations diplomatiques avec Tel-Aviv.