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E-Press du 27 septembre 2021

L'essayiste et journaliste politique français Eric Zemmour arrive devant le centre culturel Varkert Bazar pour participer à une table ronde au quatrième sommet démographique à Budapest le 24 septembre 2021.©AFP

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Au sommaire :

1- France: autre trahison US ?

Le constructeur des fusées Ariane s’apprête à supprimer 600 postes en France et en Allemagne d’ici à la fin 2022 pour regagner en compétitivité, notamment face à la concurrence de l’américain SpaceX, a-t-on appris auprès de la direction et des syndicats.

« Nous avons effectivement annoncé un plan d’adaptation des effectifs d’un maximum de 600 personnes qui concerne la France et l’Allemagne », a déclaré à l’AFP la directrice des ressources humaines de l’entreprise, Florence Gallois.

« Tous les postes de travail sont concernés, sauf les personnels en atelier », a précisé une source syndicale. Les suppressions de postes envisagées touchent en effet les « fonctions liées à la structure de l’entreprise », comme la gestion de projets ou les fonctions support, selon Mme Gallois.

Dévoilé par l’hebdomadaire Challenges, ce plan vise à redonner de la compétitivité et réduire les coûts du fabricant des fusées Ariane face à la féroce concurrence de l’américain SpaceX et ses lanceurs réutilisables.

Un accord franco-allemand conclu en juillet prévoit que l’Agence spatiale européenne (ESA), dont les deux pays sont les principaux contributeurs, apporte un financement supplémentaire de 140 millions d’euros par an pour assurer la viabilité économique d’Ariane 6.

L’accord franco-allemand comprend également le transfert de la production de Vinci, le moteur réallumable de l’étage supérieur du lanceur, de Vernon (Eure) vers le site d’Arianegroup à Ottobrunn, en Allemagne.

Mais Philippe Gery dit craindre qu’il en appelle d’autres. Comme celui du moteur Prometheus, fer de lance de la stratégie européenne pour rester dans la course à l’espace face à la compétition internationale. Moins coûteux, polyvalent et réutilisable, ce futur moteur fabriqué à 70 % en impression 3D est développé à Vernon.

Le transfert de Vinci « pourrait signer la fin de l’usine de Vernon à plus long terme », estime Philippe Gery. Cette dernière employait 952 CDI fin décembre 2020.

« Rien ne nous fait croire que le plan de 2500 effectifs en moins d’ici 2025 n’est plus d’actualité », a réagi Benoit Dalgalarrondo, délégué syndical CGT, même si la direction refuse de se projeter au-delà de 2022.

Source : Egalité et Réconciliation

 

2- Israël pris à son propre piège !

Au cours des quinze dernières années, nous avons assisté à la hausse du shekel par rapport aux autres devises, une devise israélienne au pair avec le franc suisse uniquement !

Par rapport à ces dernières, les autres devises ont perdu de leur valeur depuis 15 ans de manière limitée pour seulement 4 pays : 5% pour Singapour et la Thaïlande ; 10 % pour la Chine et le Japon, plus nettement 20 % pour les États-Unis, l'Europe, la Nouvelle-Zélande et la Jordanie ; 30 % pour l'Australie, le Canada, le Danemark ; 35 % pour la Grande-Bretagne et la Suède et enfin 50 % pour l'Afrique du Sud.

A la Lecture de ces chiffres ; on se rend donc compte que de nombreux handicaps auraient dû conduire à la chute du Shekel, comme la perpétuité de l'état de guerre en Israël, des taux de dépenses militaires plus élevés que ceux des grands pays, de prétendues faibles vagues d'immigration.

Comment expliquer ce paradoxe : Israël prétend continuellement avoir l'une des économies les plus fortes et un faible taux de chômage et d'inflation au monde. Sur cette base, « Israël devrait avoir l'un des ratios d'endettement les plus bas qui devrait baisser avec l'exploitation des réserves de gaz naturel, alors que les prix à la consommation continuent d'augmenter dans la société israélienne. Donc quelque chose ne va pas ici.

Explications : les achats en Shekels sont également liés à des alternatives telles que des niveaux technologiques élevés, résultat de lourdes dépenses en Recherche et Développement pour satisfaire l'appétit des investisseurs étrangers pour le High Tech israélien... Incidemment, la valeur de l'euro était d'environ 5,7 NIS entre 2005 et 2007 et a inexorablement baissé de 30% en 15 ans pour atteindre 3,82 NIS début 2020. Pour entrevoir les tendances actuelles du marché des devises, il est important de comprendre les rapports de rivalité entre le shekel et le Dollar / En effet, il faut comprendre que le taux Euro/Shekel résulte du Dollar/Shekel ainsi que de l'Euro/Dollar selon la règle de trois : Euro / Shekel = Euro / Dollar ET Dollar / Shekel

Cependant, depuis 5 ans, la parité Euro/Dollar s'est stabilisée autour de 1,10 et devrait le rester. Par conséquent, le taux Euro/Shekel est strictement lié au taux Dollar/Shekel.

Quant au taux Dollar/Shekel ; ce constat est, d'une part, lié à la force du shekel vis-à-vis de toutes les devises, et, dans une bien moindre mesure, à la volonté des Américains de voir baisser le niveau du dollar pour favoriser leurs exportations.

Ainsi : Deux scénarios sont possibles pour le taux de l'Euro Shekel en 2020 : Scénario a) celui-ci induit au pessimisme : Si cette baisse se poursuit, ce taux pourrait atteindre 3,2, d'où un taux Euro/Shekel de 3,5 contre 3,8 actuellement.

Scénario b) L'autre possibilité est que les points bas de la courbe soient bloqués depuis 20 ans aux niveaux actuels de l'ordre de 3,45 (planche 2). Ce niveau du taux de l'Euro Shekel pourrait donc s'avérer être un seuil infranchissable de résistance à la baisse ; c'est ce que pensent de nombreux analystes. Dans ce cas, l'euro pourrait se stabiliser autour de 3,8 shekels. Concernant les impacts de la force du shekel sur l'euro voici ce que l'on peut dire :

Un shekel fort affaiblit le pouvoir d'achat des revenus en euros des Franco-Israéliens qui ont choisi Alyah. Cela handicape également les exportations israéliennes, dont une grande partie du coût est en shekels et des prix de vente en concurrence avec des devises plus faibles. Ainsi, un appareil électronique 100 % israélien coûtant 10 000 shekels était vendu 2 500 dollars en 2015 et 2 900 aujourd'hui, soit environ 15 % plus cher par rapport à la concurrence américaine !

La Banque centrale israélienne rachète des dollars en shekels dans le but d'augmenter la devise américaine par rapport à l'israélien. Cependant, cette politique n'a eu aucun effet et ses effets restent négligeables en volume par rapport à ceux des investisseurs mondiaux ; cela revient à “vider la mer avec une cuillère”.

Plus les réserves de change augmentent, plus la balance commerciale est excédentaire, plus le shekel augmente face à l'euro ou au dollar.

 La conséquence est que l'immobilier devient de plus en plus cher pour les olims, que les retraites françaises deviennent de plus en plus maigres, avec le risque d'avoir des retraités pauvres. Là où une baisse de 2 000 € donnait 11 600 SHK, elle ne vaudra bientôt plus que 6 900 SHK.

 

3- Premier président “sioniste” de la France ?

Zemmour veut que les musulmans français pratiquent l’islam à la chrétienne

Pour Éric Zemmour, les musulmans français doivent vivre leur religion comme les chrétiens vivent la leur, soit en se détachant des pratiques “totalitaires” de l’islam.

La religion musulmane étant “incompatible avec les principes de la France”, sa pratique dans l’Hexagone doit s’exercer selon les jalons posés par les chrétiens, estime l’essayiste et candidat pressenti à la présidentielle de 2022 Éric Zemmour.

Invité du Grand Rendez-vous sur Europe 1, Les Échos et CNews, l’ex-polémiste de cette dernière chaîne de télévision a ainsi jugé nécessaire de “franciser la pratique de l’islam”, se disant persuadé que “beaucoup” de musulmans le comprendront: “L’islam est une religion à théologie politique. Et en plus, c’est une civilisation qui est incompatible avec les principes de la France […]. Mais les musulmans peuvent très bien se détacher de l’islam et avoir une pratique de leur religion que j’appelle, avec tous les guillemets du monde, chrétienne”, a-t-il déclaré.

Bref, s'il est élu prochain président, il devra à la fois “combattre l'islam et protéger les musulmans”. L’auteur du Suicide français a également estimé qu’il était bien possible de “combattre l’islam et l’islamisme et en même temps protéger les musulmans”, qui n’ont selon lui aucun intérêt à l’islamisation de la France.

“Si j’étais musulman aujourd’hui, je ferais tout pour aider à combattre l’islamisation du pays”, a-t-il assuré, évoquant d’ailleurs d’“innombrables quartiers” français qui se livrent à une pratique “totalitaire” de l’islam.

En conclusion, M. Zemmour a souligné qu’il fallait “mettre les musulmans devant leurs responsabilités” tout en affirmant leur “tendre la main”, à la surprise de la présentatrice Sonia Mabrouk.

Questionné sur la possibilité de sa candidature à la fonction suprême, le polémiste a répété qu’il souhaitait “choisir son moment”. “Si je n’y allais pas, je décevrais beaucoup de gens”, a-t-il pour autant fait valoir.

Source :Sputnik

 

4- L'Allemagne entre dans le purgatoire

L’Allemagne, pôle de stabilité sous l’ère Merkel, entre dans une phase beaucoup plus d’opacité avec de difficiles tractations en vue pour former le prochain gouvernement suite aux législatives : tant les sociaux-démocrates, vainqueurs d’une courte tête, que les conservateurs en revendiquent la direction.

Dès lundi matin, les directions des différents partis susceptibles d’entrer dans une future coalition se réunissent à Berlin et devraient donner des indications sur les alliances qu’elles envisagent.

Selon les dernières estimations, le centre-gauche du SPD et leur chef de file Olaf Scholz ont recueilli 25,8 % des suffrages, devançant d’une encablure l’union conservatrice CDU-CSU d’Armin Laschet, qui accuse un score historiquement bas de 24,1 %.

Jamais les conservateurs n’étaient tombés sous le seuil de 30 %. Il s’agit d’un cuisant revers pour le camp de la chancelière Angela Merkel au moment où elle doit prendre sa retraite politique.

Au-delà, tout reste à faire dans le pays. Car en Allemagne ce ne sont pas les électeurs qui élisent directement le chef du gouvernement, mais les députés, une fois constituée une majorité.

Cette dernière est cette fois particulièrement compliquée à constituer, car elle doit réunir trois partis — du jamais-vu depuis les années 1950 — du fait d’un émiettement des suffrages.

“La partie de poker commence”, constate le magazine Der Spiegel. Car “après le vote, les questions essentielles restent ouvertes : qui sera chancelier ? Quelle coalition va gouverner le pays à l’avenir”, pointe-t-il.

Pour les sociaux-démocrates, les choses sont claires : “Ce qui est certain, c’est que de nombreux citoyens” ont voté SPD, car “ils veulent un changement de gouvernement et aussi parce qu’ils veulent que le prochain chancelier s’appelle Olaf Scholz”, a déclaré cet homme de 63 ans.

Le hic : son rival de centre-droit, malgré un résultat “décevant”, n’est pas disposé à rejoindre les bancs de l’opposition: “Nous ferons tout ce que nous pouvons pour construire un gouvernement dirigé par l’Union” CDU-CSU, a assuré le candidat chrétien-démocrate.

Source : Journal de Montréal

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SOURCE: FRENCH PRESS TV