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Zoom Afrique du 22 juillet 2021

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Vrai attentat ou une mise en scène signée la France ? 

Actualité en Afrique :

  • Burkina Faso : les retenues d’eau Zéguédeghin et Lelexé bientôt réhabilitées
  • Pégasus : des dirigeants africains espionnés
  • Uemoa : le Niger, pays qui consacre la plus importante part de son budget aux investissements
  • Gabon : Plus de 521 000 prestations sociales servies depuis 2016

Analyses de la rédaction :

1. Mali : qui se trouve derrière la tentative d’assassinat du colonel Assimi Goïta ?

 Cette tentative d’assassinat du président putschiste Goïta sur quoi RFI raconte des tas d’histoire depuis deux jours, serait-elle une mise en scène destinée à cacher une évolution très importante sur la scène malienne ? Vu qu’en termes d’assassinat, la France atlantiste, recourt, au contraire de la Françafrique, à des méthodes de plus en plus hollywoodiennes, brutes et radicales qui ne laissent aucune chance : ce fut le cas de Deby, un colosse dans son pays et au Sahel que des mercenaires ont piégé lors d’une pseudo-rébellion armée et qu’ils ont conduit carrément en abattoir avant de le liquider sans honte ni ambages et d’en accuser ses lieutenants. On vient également d’apprendre une autre tentative de cette même France atlantiste cette fois dirigée contre le président malgache un commando français aurait cherché à éliminer non sans y laisser sa plume puisque deux Français figurent au nombre des assaillants arrêtés. C’est un peu comme Haïti et son malheureux président assassiné il y a quelques jours par les Yankees qui toute honte bue l’ont reconnu. Certains disent que Rajolina a risqué de suivre le même chemin mortifère que les présidents burundais et tanzaniens puisqu’il est contre le vaccin Covid-19. Mais l’important est que l’Occident, totalement surpris et dépassé par la prise de conscience africaine a été de laisser tomber les masques à à liquider n’importe quel dirigeant tant soit peu souverainiste et apte à faire des choix autres que ceux de l’Occident. En ce sens cette histoire d’un Goïta en pleine prière d’Aïd qu’un drogué aurait cherché à assassiner en pleine mosquée avec son complice, et ce, dans  l’objectif selon RFI « de déstabiliser le Mali », peine à convaincre. Car, excusez la remarque, mais M. Goïta, élève des écoles militaires américaines n’a rien fait pour un retour du Mali à la normale pour qu’on cherche via son élimination à déstabiliser l’État ! Pire depuis son second coup d’État, Barkhane que la Résistance malienne a chassé du nord du Mali a réussi à étendre ses réseaux de terroristes au centre et au sud et les soldats tout comme la population se font tuer tous les jours. Et puis, ce Goïta qui comme le disait le président nigérien a laissé l’arme pour les plaisirs du palais a tout fait pour rendre le Burkina et le Niger moins sûr. D’ailleurs la France compte sur elle pour en faire autant en Côte d’Ivoire et au Bénin. À quoi rime donc cette mise en scène quelque peu grotesque ? D’abord à dire que Goita n’est pas un pantin ; puis pour lui donner un poids religieux cet « acteur » stratégique au Mali qui depuis qu’elle est politisée elle fait peur aux occupants. Mais il y a eu peut-être un troisième point quelque peu effacé, cette quasi-coïncidence du crash d’un Mirage 2000 au centre du Mali avec cette attaque bidon… On aimerait bien croire que ce cirque visait à éclipser une puissance de DCA malienne insoupçonnée et insoupçonnable propre à terroriser l’occupant.  

2. Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo va rencontrer Alassane Ouattara au palais présidentiel

En Côte d’Ivoire, le rendez-vous politique tant attendu aura lieu mardi prochain. Le président Alassane Ouattara invite son prédécesseur Laurent Gbagbo à le rencontrer au palais présidentiel le 27 juillet. Depuis le retour de l’ancien chef de l’État le mois dernier après son acquittement à la CPI, le pays restait suspendu à l’annonce de cette première rencontre, censée marquer une étape importante vers la réconciliation nationale et la décrispation du climat politique ivoirien.

Mardi 27 juillet marquera donc la première rencontre entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo depuis la crise postélectorale de 2010-2011, qui avait causé la mort de plus de 3 000 personnes en Côte d’Ivoire selon l’ONU. Il s’agira également de leur premier rendez-vous depuis le retour de l’opposant historique le mois dernier.

Ces dix derniers jours, et par médias interposés, le ton commençait à monter entre le parti au pouvoir RHDP et le binôme d’opposition PDCI-FPI, sur fond de troisième mandat et de violences perpétrées contre les populations ivoiriennes, rapporte notre correspondant à Abidjan, Sidy Yansané.

Le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly assure malgré tout que la main du président a toujours été tendue vers ses adversaires. « Il existe un dialogue qui a commencé avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui s’est poursuivi avec le Premier ministre Hamed Bakayoko et qui se poursuit avec le Premier ministre Achi, a-t-il affirmé. Vous vous souvenez toutes les réunions qu’il y a eu pour préparer le retour de Laurent Gbagbo. Il n’y a jamais eu d’interruption du dialogue dans notre pays et il se poursuivra parce que telle est la volonté du gouvernement ».

Le porte-parole du gouvernement ivoirien a fait cette annonce lors d’une conférence de presse à Abidjan ce mercredi. Amadou Coulibaly déclare que le président Alassane Ouattara recevra Laurent Gbagbo le 27 juillet, mardi prochain, au palais de la présidence. Et il ajoute que les deux hommes ont déjà eu un contact téléphonique au début du mois. Selon un proche de Laurent Gbagbo, si cette rencontre a lieu, elle s’inscrira dans une démarche de fraternité.

L’ancien président est rentré en Côte d’Ivoire le mois dernier après une longue absence, dix ans d’exil, dont la majeure partie, en détention dans une cellule de la CPI où il a été jugé puis acquitté pour crimes contre l’humanité.

Depuis son retour au pays, il a rendu visite à un autre ancien rival, également ancien président, Henri Konan Bédié. À cette occasion, Laurent Gbagbo avait une nouvelle fois affirmé son attachement à la réconciliation. Un mot employé également par Alassane Ouattara lors de ses vœux pour la fête musulmane de la Tabaski. Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo s’affrontaient au second tour de la présidentielle de 2010. Les violences qui avaient suivi suite aux ingérences françaises avaient fait plus de trois mille morts en Côte d’Ivoire.

D’ailleurs, le procès du massacre de 2011 en Côte d’Ivoire est toujours en cours. Mais maintenant que Laurent Gbagbo a été acquitté, qui est alors le suspect ou encore le coupable des évènements de 2011 ?

Dans un climat ou les États-Unis sont en train de prendre entièrement le contrôle de la Côte d’Ivoire dans le but d’avoir la main mise sur le golfe de Guinée, il est clair que les ivoiriens ont non seulement beaucoup d’attente de la part de Laurent Gbagbo et de cette rencontre avec le président Alassane Ouattara. Ce que les ivoiriens veulent principalement c’est surtout une paix et l’arrêt des ingérences étrangères, qui en 2011, à coûter la vie à des milliers d’ivoiriens.

3. Sénégal au seuil d’une bio offensive ?

Cela fait des jours que les médias mainstream nous bassinent les oreilles avec la production d’un vaccin au Sénégal avec l’aide US/Europe. On a même appris que l’ambassade américaine a mis la main à la poche pour offrir des doses de vaccin au pays. Évidemment qu’il y a lieu d’être suspect dans la mesure où l’Occident n’agit en Afrique qu’avec des arrières pensés. Depuis plus de deux ans, le projet de contamination en masse des Africains par le coronavirus en Afrique a été un échec total pour cause de vigilance des Africains. Alors qu’à travers le monde le bilan des morts quotidiens atteint des centaines, au Sénégal et pour la journée de 21 juillet il n’y a eu que 10 nouveaux décédés, les cas de contamination ne dépassant pas les 700. Voici un texte signé par le journaliste africain qui tire la sonnette d’alarme :

« Si les pics de vaccination sont liés à des pics de contaminations, que dire du Sénégal qui s’apprête à réceptionner 500 000 doses Covid supplémentaires en juillet 2021 ! L’épidémie pourrait repartir avec un lourd fardeau à faire porter aux populations locales… Si la vaccination est arrêtée, nous retournons à une situation normale de rhumes et de grippes courants ! Les scientifiques le savent, mais se taisent de peur de quelque sanction punitive. Jusqu’au 17 juillet 2021, l’Afrique a enregistré 0,115 décès avec Covid par millier d’habitants ! Vu la hausse des contaminations qui ont suivi les injections ARNm, on constate que la chance d’avoir un Covid si on ne vous vaccine pas est moins importante que si on vous vaccine ! Pourquoi alors faire un vaccin pire que le mal que l’on compte combattre, d’autant plus que jusqu’à présent, l’immunotoxicité, la génétoxicité et l’interaction avec le génome humain des produits ARNm n’ont pas fait l’objet d’études cliniques qui auraient évité les 1 900 000 effets gravissimes encourus et les 18 000 décès survenus dans le monde. Dans ces conditions, l’idée de vacciner largement toute la population préfigure une catastrophe complète, surtout pour les individus de moins de 50 ans qui, selon une étude chinoise publiée dans le British Medical Journal et portant sur 11 millions de personnes, n’ont aucune justification scientifique de se faire vacciner contre Covid-19 s’ils n’ont pas de problèmes de santé.

La propagande pour la ruée sur les vaccins à bon dos pour faire état d’informations erronées et de désinformation généralisée. S’il y a des médecins et des régulateurs de bonne volonté, mais induits en erreur et qui sont persuadés que l’injection ARNm fait du bien, que penser alors des populations face à une technologie approximative, mal évaluée qui semble être mise en chantier pour le cash flow financier généré, plutôt que de sécuriser la santé humaine.

Le G7 s’engage à distribuer à travers le monde, plus d’un milliard de doses, à cheval sur le déblocage de 2000 milliards FCFA par la Banque mondiale. L’Afrique est ainsi loin de sortir du trou vaccinal si elle se plie à la politique sanitaire Covid qui fait miroiter l’éventualité d’une 3e dose vu que les systèmes immunitaires s’affaiblissent. On en arrive à proposer une survaccination chez les personnes ayant des problèmes de santé persistants, par des injections mensuelles contre Covid-19 pour “renforcer leur système immunitaire et aider à éliminer tous les réservoirs de SRAS-CoV-2 restant dans leur corps”.

À travers le monde entier, dès les premières campagnes des injections ARNm contre Covid-19, les variantes sont apparues conformément aux prévisions de la virologie et de la biologie. Il s’en est suivi une hausse importante des cas de Covid, notamment dans les pays champions qui ont le plus vacciné comme le Brésil, l’Inde, l’Israël, le Royaume-Uni, etc. Les milliers de morts enregistrés en Europe, en Inde et aux USA justifient en ce moment, des dépôts de plaintes à la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité.

La limite pour arrêter un programme de vaccination, c’est 20 à 25 décès ! C’est pourquoi l’Evidence-Based Medicine Consultancy Ltd, basé au Royaume-Uni, indique que “l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) dispose désormais de suffisamment de preuves pour déclarer les vaccins COVID-19 dangereux pour une utilisation chez l’homme”. Le cas de figure du porte-avions britannique HMS Queen Elizabeth donne raison au MHRA. Alors que tout l’équipage a été vacciné 2 fois, le navire amiral a eu un cluster de 100 marins positifs !

Les autorités sanitaires africaines qui prennent le relais de la vaccination Covid élargie s’engagent ainsi dans l’impasse délibérée de “Covax Facility”, l’initiative lancée en direction des pays démunis pour les approvisionner en produits ARNm. Le PDG de Moderna, Stéphane Bancel n’a-t-il pas déclaré : “40 à 50% des double-vaccinés risquent une contamination au variant Delta durant cet automne”. Aux USA, le Professeur Peter McCullough du Texas Health Science Center rapporte que sur 90 000 personnes vaccinées, 42 % ont été contaminées.

Avec Réseau international

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SOURCE: FRENCH PRESS TV