Le dernier accord de coopération irano-russe a été signé il y a vingt ans. Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé mercredi 14 avril à Téhéran pour annoncer avec son homologue iranien la conclusion d’un nouvel accord de coopération entre la Russie et la République islamique d’Iran.
Après la signature d’un accord de coopération stratégique entre l’Iran et la Chine pour une période de 25 ans, est arrivé le temps d'un nouvreau traité avec la Russie. Lavrov a déclaré que le développement des relations avec l’Iran est l’une des priorités de la politique étrangères de son pays.
Le traité de la coopération stratégique sino-iranien jouera un rôle déterminant dans le développement des secteurs économiques et industriels, mais aussi les infrastructures de base de l’Iran, notamment énergétiques et de transport.
Pendant son séjour à Téhéran, Sergueï Lavrov et Mohammad Javad Zarif signeront deux notes d’entente de coopération : le premier document porte sur la coopération culturelle et le deuxième sur les questions d'ordre sécuritaire.
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M. Mir-Karimi a déclaré aux journalistes que le taux des échanges économiques et commerciaux entre Téhéran et Moscou s’élevait à 1.8 milliard de dollars par an. Entre 500 et 600 millions de produits iraniens sont exportés en Russie et le reste concerne les exportations russes vers la République islamique d’Iran.
L'Iran fournit essentiellement des produits agroalimentaires et de consommation à la Russie qui, pouir sa part, exporte des matières premières comme des intrants agricols et des aliments pour bétail.
La signature d’une note d’entente de libre-échange entre la République islamique d’Iran et l’Union économique de l’Eurasie favorisera les exportations iraniennes vers la Russie.
Moscou et Téhéran étudient depuis plusieurs années la conclusion d’un nouvel accord de coopération à long terme. Ce genre de document est souvent élaboré par les ministères des Affaires étrangères qui en déterminent les modalités.
La Russie est un partenaire économique et commercial fiable de l'ran. Ces deux dernières décennies, malgré les sanctions injustes et illégales imposées par les États-Unis à Téhéran, le système bancaire russe ne lui a jamais fait faux bond.
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Kambiz Mir-Karimi a souligné que ce qui fait obstacle au développement de la production nationale et au commerce extérieur, était le manque de soutien du gouvernement au secteur privé. « Or, dans les pays développés, l’économie a su prospérer en raison du soutien actif et efficace de l’Etat au secteur privé qui le rend dynamique et compétitif sur le marché international », a-t-il estimé.
