A peine quelques heures avant que le MAE russe n'arrive à Téhéran pour une visite jugée hautement importante, que d'aucuns ont tort de placer uniquement sous l'enseigne du PGAC, les sources azerbaidjanaise ont fait publier une vidéo tournée prétendument dans le Haut Karakh laquelle vidéo met en scène la supposée interception par la batterie de missile israélienne Barak-8 d'un missile tactique Iskandar, tiré par l'Arménie.
Sauf que par les temps qui passent, la Russie semble nez plus avoir trop d'intérêt pour ses liens avec Israël. Surtout qu'en Ukraine du sioniste Zelinsky, la place accordé à l'entité sioniste dans le jeu anti russe qui se fait autour de la Crimée ne cesse de gagner en ampleur et que la Russie se trouve confronté encore une fois à ce tende me Israël/Turquie qu'elle a brisé d'une main de maitre dans le Caucase-sud, quand elle a mis "autoritairement" terme à la guerre Arménie/Azerbaïdjan. D'ailleurs la vidéo de Barak-8 contre Iskandar porte l'amertume de cette défaite que Poutine a fait infliger à l'axe US/OTAN/Israël dans le Haut-Karabakh que ce dernier avait l'intention de transformer en un nouvel Idlib. La presse n'en parle pas beaucoup mais ce conflit du Haut-Karabakh, frontalier de l'Iran et de la Russie a été stoppé net grâce à une coopération patente et latente entre Moscou et Téhéran.
1- Suriye'de Rejim kontrolünde bulunan Halep’teki Kuveyris Havaalanı’dan ateşlenen ÇNRA ve balistik füzeler, kuzeydeki Cerablus ve El Bab ilçelerindeki sivil yerleşim yerleri ile akaryakıt tankerlerinin park noktalarını hedef almıştır. Sivil yaralılar bulunmaktadır. pic.twitter.com/KT8mzk1BCo
— T.C. Millî Savunma Bakanlığı (@tcsavunma) March 14, 2021
Est-ce cet ensemble d'évènement qui a conduit entre autre Lavrov à Téhéran? Il y a quelques semaines, la plus haute instance décisionnelle en Irak, le Leader de la RI a envoyé une lettre au président Poutine où selon certaine sources , il était question d'un "plus que partenariat" Iran-Russie. les semaines précédentes l'arrivée de Lavrov à Téhéran ce mardi, Moscou a été hôte tour à tour d'une haute délégation du Hezbollah et du commandant en chef des forces de la Résistance irakienne, Hachd al-Chaabi. Alors que la Résistance libanaise est sur le point d'ouvrir un bureau permanent à Moscou, l'Irakien Ali Fayyad a évoqué pendant son séjour moscovite des "coopérations sécuritaires plus poussées avec la Russie". Il semblerait que le champ d'action Russie -Résistance s'étend à une vitesse exponentielle et que cette extension cadre parfaitement avec la dynamique régionale en cours où l'Est tend à pousser vers la porte un Occident impérialiste mais à bout de souffle.
Partant de là, la visite de Lavrov à Téhéran qui s'est soldé ces dernières heures par des accords signés dans le domaine culturel, économique, pourrait avoir un sens militairement nouveau qui aille au-delà de simple partenariat, tel qui est en cours en Syrie. Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien ce 13 avril, le ministre russe des Affaires étrangères a qualifié d’« inacceptables » les récentes sanctions de l'UE contre l'institution militaire iranienne et ses commandants et ce, à la veille des négociations de la Commission mixte UE/Iran : « Nous espérons que l'Union européenne comprend l’aspect inadmissible de l’imposition des sanctions à l'Iran dans le cadre des négociations. Moscou, pour sa part, condamne toute tentative de saper les négociations sur l’accord à Vienne. Notre position est claire, notre position est tout à fait conforme à la position de nos amis iraniens. Toutes les sanctions unilatérales imposées par Washington en violation du PGAC doivent sans aucun doute être levées ..."
Et d'ajouter : " La Russie adhère fermement au principe selon lequel surmonter les différends accumulés dans la région du golfe Persique ne peut être atteint que par un dialogue global et un respect mutuel, tout en tenant compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties.»
Et même en mer Rouge où Ansarallah est une puissance militaire et politique dominante, ce genre de "plus que simple partenariat" pourrait avoir lieu, la Résistance yéménite dominant nettement les rapports de force et la Russie possédant de quoi booster cette domination à caractère foncièrement anti US et anti Israël. Après tout le Port Soudan, ce port soudanais où la Russie possède sa première base navale n'es pas loin et par les temps qui courent Moscou n'a plus aucun intérêt à ne pas sortir de sa posture défensive et à espérer un jour un dégel avec les Américains et une reprise avec Israël.