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Général israélien: «Et oui, la règle d'engagement est toujours en faveur du Hezbollah»

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
En un jour, le Hezbollah fait à Israël ce qu'il a fait en 33 jours lors de la guerre de 2006. Reuters/Illustration

Sur fond de la crise interne dans les territoires occupés conduisant Israël vers une autre élection anticipée, les médias sionistes avouent que le déclenchement d’une guerre éventuelle avec le Hezbollah confrontera Israël à un adversaire bien plus périlleux que celui de la guerre de 2006 sur les frontières avec le Liban. Les dégâts à l'intérieur seront bien plus importants que ce qui s'est passé il y a 14 ans pendant la guerre de 33 jours avec le Hezbollah.

Ayant auparavant reconnu le renforcement croissant de la capacité militaire du Hezbollah au Liban, le responsable militaire sioniste Ron Ben-Yishai, avait affirmé que la Résistance libanaise pouvait faire tout ce qu'il a fait pendant la guerre de 33 jours en 2006 en un jour.

dans ce contexte, la tenue d’une autre élection précoce par le régime d’Israël est qualifiée comme un suicide de masse, cependant les experts sont nombreux à souligner son caractère inévitable.

Si les élections avaient eu lieu aujourd’hui même parmi les territoires occupés, le parti Likud de Netanyahu n’aurait remporté que 29 des sièges, la Liste arabe unie 11, tandis que le parti de droite Yahadut Hatorah et le nationaliste Israel Beytenou dirigé par Avigdor Lieberman en obtiendraient chacun 7 et quelques un des sièges auraient été occupés par le gauche Meretz à la Knesset, a écrit le journal israélien Maariv dans son numéro paru ce week-end.

Ayant perdu une grande partie de sa popularité depuis sa coalition avec Netanyahu, le parti Bleu Blanc de Benny Gantz aurait quant à lui emporté neuf sièges et l’extrême droite Shas 7 n’en aurait emporté que 8, a ajouté Maariv.

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Suite à la diffusion par la chaîne 7 de la télévision israélienne d’un reportage sur un sondage médiatique et la publication des informations à l'approche de la dissolution de la Knesset, Israel Eichler, membre de la Commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, a exprimé son opposition à la tenu de ce type d’élection, en particulier dans la situation actuelle, soulignant que « si nous voulons vraiment contrôler la propagation du coronavirus par des vaccins, la tenue d'élections signifierait un suicide de masse ».

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Lui, qui est considéré comme faisant partie de l'un des courants religieux extrémistes du régime sioniste, a également déclaré son opposition à la vaccination obligatoire et a souligné que « nous n'avons pas le droit d'imposer la vaccination ».

Il est à noter que les juifs religieux du régime sioniste sont opposés à de telles mesures et sont généralement hostiles aux mesures de lutte contre le Covid-19.

De son côté, le journal Israel Hayom fait part des « efforts secrets visant à empêcher l'effondrement de la coalition et empêcher l'organisation d' élections anticipées ».

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Alors que Benjamin Netanyahu a souligné qu'il ne pensait pas à la tenue d'élections, il semblerait qu'un comité secret de la Knesset s'emploie à empêcher l'effondrement du cabinet et la dissolution de la Knesset, a écrit le journal sioniste proche du Premier ministre israélien dans son numéro de ce vendredi 27 novembre.

Selon ces informations, la délégation aurait tenu des réunions à plusieurs reprises au cours de ces derniers jours avec Benjamin Netanyahu d'une part et Benny Gantz d'autre part cela afin d'éviter un écart politique grandissant entre les deux hommes, a poursuivi Israel Hayom.

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Indiquant que le comité n'a pas encore réussi à trouver un terrain d'entente pour sortir de la crise en soumettant le projet de loi de finances, le journal a souligné dans une autre analyse qu'avec les menaces proférées dernièrement par le parti Bleu Blanc contre le Likud, la situation évolue progressivement vers la tenue d'élections.

Mais la crise interne n’est pas la seule à menacer Tel-Aviv, si on se rappelle le discours du 31 août du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, évoquant « l'incident sécuritaire » aux frontières avec l'entité sioniste celui-ci a crié haut et fort que « Nous ne reconnaîtrons pas le régime israélien, même si le monde entier le fera ».

Seyyed Hassan Nasrallah s’était alors aussi attardé sur les tensions produites aux frontières avec la Palestine occupée notamment la frappe aérienne israélienne contre le sud de la capitale syrienne Damas qui a provoqué la mort en martyre de l’un des commandants du Hezbollah Ali Kamal Mohsen.

« Or les soldats israéliens se sont cachés comme des rats et c'est là la puissance et la force de la Résistance ».

« Or l’armée Israëlienne qui se dit la plus puissante de la région, vit les heures les plus angoissantes de son histoire et cela fait aussi partie de notre riposte », a-t-il averti.

« Mais ce que cherche le Hezbollah n'est guère de la publicité, mais une consolidation de la règle d'engagement. Israël devra comprendre qu'il perdra un soldat s'il tue un de nos combattants. Nous tuerons ce soldat que nous cherchons et nous ne sommes pas pressés. Or les soldats israéliens se sont cachés comme des rats et c'est là la puissance et la force de la Résistance », a-t-il prévenu.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV