Le plan de la coalition irano-russe pour neutraliser la présence US dans le golfe Persique semble avoir donné ses fruits. Au mépris du régime de sanctions durci par Washington contre le pétrole iranien, notamment sur les ventes à la Syrie et au Venezuela, l’Iran a réussi à détourner les mesures punitives du Trésor de l’administration Trump et les pétroliers iraniens viennent de livrer avec succès leurs cargaisons de pétrole et d’essence à la Syrie, pays qui est paralysé depuis deux mois en raison de la pénurie d’hydrocarbures. Depuis, l’importation de gaz et d’essence d’Iran en Syrie, les secteurs économiques du pays ont repris leurs activités normales, après une pause de deux mois, issue de la loi César, visant l’économie du pays arabe déchiré par la guerre.
Escortés par les navires de guerre russes, chargés d’assurer leur protection pendant le trajet de transit du pétrole depuis le sud de l’Iran vers la Syrie, les pétroliers iraniens ont réussi à dépasser les sanctions du Trésor de l’administration Trump et les pétroliers iraniens et à livrer avec succès leurs cargaisons de pétrole et d’essence à la Syrie, le pays qui est paralysé depuis deux mois en raison de la pénurie d’hydrocarbure. Actuellement, les médias sur le terrain font part d’une abondance d’essence dans les stations-service syriennes, alors qu’il y a deux mois, les citoyens syriens faisaient face à une pénurie d’essence en raison des sanctions américaines, y compris la « loi César ».
Il convient de dire que certains médias russes ont fait état de la possibilité de former une coalition russo-iranienne pour contrer la présence américaine dans la région du golfe Persique et la menace possible pour les pétroliers iraniens.
À l’heure actuelle et après l’arrivée de plusieurs cargaisons de pétrole et de gaz iraniens en Syrie, il y a des ouvertures tangibles dans la crise des carburants dans ce pays arabe. Par conséquent, l’économie de ce pays déchiré par la guerre semble être de nouveau relancée et les citoyens syriens qui sont actifs dans de différentes sections vitales, dont le transport, le commerce et l’agriculture, se réjouissent des importations d’essence dans le pays.
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L’analyste politique Hossam Talib a déclaré que l’arrivée des pétroliers iraniens en Syrie a réduit la crise du carburant et de l’essence dans le pays. En conséquence, la roue de l’économie syrienne a de nouveau bougé ces jours-ci.