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Résistance irakienne : Trêve "conditionnelle" avant d'envoyer les "boys" en cercueil chez eux ....

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les différents groupes de Résistance irakiens fixent une date butoir pour le retrait des forces US d'Irak, le 11 octobre 2020. ©ANA

A peine quelques heures après l'annonce d'un cessez-le-feu dans les attaques visant les convois militaires US en Irak, attaques qui a balayé d'un revers de main le mythe d'invincibilité US en Irak et partant au Moyen Orient, une "mini attaque" a eu lieu dimanche contre un convoi logistique US laquelle n'a fait ni dégât ni perte, histoire de rappeler aux Américains que la trêve "conditionnelle" que vient d’annoncer l'alliance de tous les groupes de la Résistance irakienne ne tient qu'une file et qu'au moindre agissement perfide US,  ce ne sera plus des "attaques sporadiques" mais "une vraie guerre". La trêve que les Américains quémandent depuis deux semaines en envoyant des émissaires européens frapper à la porte de la Résistance, celle-ci la refusait energiquement avant que les forces irakiennes ne s'emmêlent. C'est pr esprit patriotique et respect pour l'Irak et les médiateurs irakiens, que le cessez-le-feu a eu lieu. Les USA cesseront-ils leurs agissements? bien sûr que non mais cette trêve servira de temps de préparation avant l'ultime face-à-face ....  

Dans un communiqué publié hier, samedi 10 octobre, les groupes de la Résistance ont indiqué qu’afin de faire prévaloir les efforts positifs de certaines personnalités nationales et politiques visant à fixer une date butoir pour la mise en œuvre de la décision de la nation, du parlement et du gouvernement irakiens, l’axe de la Résistance donnerait une nouvelle opportunité aux troupes américaines pour se retirer du pays.

En revanche, le communiqué a mis en garde les Américains contre les conséquences de toute tentative  ou atermoiement qui ignoreraient la réclamation du peuple irakien. Et d’avertir à cet égard : « Si la demande du peuple n'est pas satisfaite, ils [les groupes de la Résistance] seront obligés de recourir à l’option militaire mais aussi à toutes les possibilités quantitatives et qualitatives leur permettant de confronter les forces d’occupation étrangères. »

Ayant revendiqué les attaques contre les troupes américaines en Irak, les groupes de Résistance ont ajouté dans le même communiqué que certains d’entre eux avaient d’ores et déjà franchi les premières étapes de la mise en vigueur du plan du retrait des occupants étrangers du pays pour refouler les agresseurs dans le cadre d’un projet prévu à long terme, tout en rappelant qu’ils sont passés à l’acte  contre les forces d’occupation dirigée par les Etats-Unis, après que Washington a ignoré la décision du parlement irakien exigeant le retrait des troupes américaines du pays.

« Les forces d’occupation américaines se sont retrouvées incapables de faire face aux attaques de la Résistance, elles ont donc recouru à la guerre de nerfs  pour induire en erreur l'opinion publique irakienne, en menaçant que la fermeture de l’ambassade américaine à Bagdad pourrait entraîner des conséquences politiques et économiques pour les Irakiens », peut-on lire dans le communiqué de la Résistance.

« Les occupants américains sont convaincus, a affirmé la Résistance, qu'ils ne peuvent plus protéger leurs troupes, même sur leurs bases militaires équipés des armements les plus sophistiqués et de dernière crie. C’est pourquoi, ils se sont mis à envoyer des médiateurs dans l’espoir de mettre fin aux opérations de la Résistance, même pour une courte période. »

Le 4 janvier 2019, le Parlement irakien a voté lors d'une session extraordinaire en présence de l'ancien Premier ministre, Adel Abdol Mahdi, l'expulsion des troupes étrangères du pays. Ceci étant, les forces américaines sont toujours sur le sol irakien sous le faux prétexte de contrecarrer la menace de Daech.

Les sources américaines ont annoncé que Washington avait déployé 5 200 soldats sur le sol irakien. Le président américain, Donald Trump, a annoncé lors d'une conférence de presse en septembre dernier que son pays réduirait le nombre de soldats américains déployés en Irak à 2 000 dans un court délai.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV