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" Eternel état d'alerte sur le front Nord jusqu'à ce qu'un soldat soit tué... c'est l'enfer"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des missiles du Hezbollah exposés au regard du public lors d'une parade militaire au sud du Liban tout près de la frontière nord d'Israël. ©EPA/Archives

« Nos dispositifs défensifs à la frontière du Liban sont inefficaces et insignifiantes ; tout ce qui a été dit sur le “Bouclier du Nord” était un tapage médiatique », indique un rapport publié il y a quelques jours par un comité parlementaire israélien au sujet du niveau de la disposition de l’armée du régime sioniste sur le front Nord.

Selon l’agence de presse Tasnim, ce rapport a été rédigé par crainte de sérieuses réactions du Hezbollah à la mort en martyr de l’un de ses membres par l’armée israélienne.

Le fait qu’un organe d’enquête du Parlement israélien, malgré toutes les considérations politico-sécuritaires, évoque l’inefficacité de l’armée israélienne révèle la carence profonde du régime sioniste que le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a judicieusement qualifié jadis de « toile d’araignée ».

« Plus de 50000 personnes habitent à une distance de moins de 9 km de la frontière libanaise, sans aucun dispositif sécuritaire particulier pour les protéger », précise le rapport récemment publié par le journal hébreu Israel Hayom.

« Le risque d’affrontement est à l’heure actuelle plus grand que jamais sur le front Nord, plus de 1000 missiles étant braqués sur des zones au nord d’Israël. Le rapport de dissuasion face au Hezbollah libanais pourrait s’effondrer à tout moment, alors que notre niveau de disposition défensive y est presque zéro. Les enquêtes menées par le comité de la Knesset ont montré que le plan “Bouclier du Nord”, pour lequel avait été alloué un budget assourdissant de cinq milliards de shekel et dont les responsables concernés annonçaient la mise en œuvre il y a déjà deux ans, n’a été en mesure d’assurer qu'un petit morceau de terrain de cette zone. »

Cité par Israel Hayom, le président du conseil urbain de Shlomi, cité construite sur les terres appartenant aux Palestiniens, a déclaré d’un ton amèrement ironique que le seul endroit où pourraient aller les habitants de cette ville en cas de guerre, ce serait le paradis !   

« Il n’existe aucun moyen pour une évacuation rapide et efficace de cette ville, sauf sur le papier », a-t-il ajouté.

Citant le chef de la protection sécuritaire du front intérieur du régime israélien, Israel Hayom ajoute que le budget alloué aux mesures sécuritaires permettrait d’assurer la sécurité de seulement un nombre limité d’habitants du nord. « D’un ensemble de 21 endroits qui étaient censés être particulièrement protégés, nous ne sommes capables que d’assurer la sécurité de 5 endroits », ajoute le rapport.

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Cette grande inquiétude s’exprime, entre autres, par des vols consécutifs d’avions israéliens au dessus du Liban. La chaîne Al-Alam a annoncé ce lundi 31 août qu’un autre drone d’espionnage israélien a violé l’espace aérien libanais survolant les zones frontalières entre le Liban et la Palestine occupée.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV