Les rodomontades de Netanyahu ce mardi sur le front nord ne servent à rien. Apres des excuses du jeudi, l'entité sioniste vient d'envoyer un second message au Hezbollah par le biais des responsables internationaux : « on ne veut pas de guerre! » On ne veut ou on ne peut ?
Le journal israélien Yediot Aharonot a écrit, ce mardi juillet, qu’Israël « aurait fait savoir à des responsables internationaux qu’il ne voulait pas que « l’altercation » de lundi à la frontière se transforme en guerre avec le Hezbollah ».
Le message indiquait qu'Israël n'était pas intéressé par l'aggravation de la situation, a rapporté mardi le site Web Ynet, sans citer de source ni spécifier à qui le message était transmis. Mais l'altercation n'ayant ėté qu'une mise en scène ratée d'Israël destinée à changer la règle d'engagement, ce message est de loin le deuxième aveu d'échec en l'espace de 48 heures.
En effet, l'armée israélienne a dit lundi qu’un certain nombre de combattants du Hezbollah étaient entrés en territoire israélien et qu’il y avait eu ensuite des accrochages et qu’aucun soldat de l’armée n'avait été blessé.
Les médias israéliens ont, de leur côté, rapporté lundi après-midi qu’un incident d’ordre sécuritaire avait eu lieu dans les fermes de Chebaa ; les forces du Hezbollah ayant envisagé de mener une opération déjouée par les militaires israéliens. Or, le communiqué du Hezbollah a coupé court à ce jeu particulièrement ridicule qui a rapidement dérapé avec en toile de fond des soldats sionistes qui se tiraient dessus !
Un ancien chef du Commandement Nord de l’armée israélienne, Amiram Levin, a commenté ce spectacle : « l’incident sécuritaire qui a eu lieu lundi est honteux et témoigne de la mauvaise gestion de l’armée israélienne ». Cet ancien commandant israélien a regretté que ce soit Nasrallah qui dicte son ordre du jour à Israël.