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Et si la Covid-19 était un prétexte pour un débarquement de troupes US?

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Un bombardier B-1B Lancer est assis sur la ligne de vol à la base aérienne Andersen, à Guam, le 1er mai 2020. ©US Air Force

Les États-Unis déploient des bombardiers B1 à Guam où 1500 marines sont en escale pour cause de Covid-19.

L’armée américaine a déployé quatre bombardiers lourds B-1B et des centaines de soldats sur le territoire des États-Unis au Pacifique occidental, à Guam, pour mener des « missions de dissuasion » visant Pékin après des jours de manœuvres provocatrices près d’un territoire contesté dans la mer de Chine méridionale.

Des avions de combat et des soldats de l’US Air Force sont arrivés vendredi 1er mai à la base aérienne Andersen sur l’île de Guam, selon l’US Strategic Command qui a ajouté que trois des B-1B avaient volé directement à la base tandis qu’un autre a volé vers les eaux près du Japon pour s’entraîner avec l’US Navy.

« Quatre bombardiers et environ 200 soldats du 9e et du 7e Escadron de bombardement ont été déployés à Guam pour soutenir les efforts de formation des Forces aériennes du Pacifique avec des alliés, des partenaires et des forces conjointes », a indiqué le communiqué, soulignant que les avions de combat participeraient également à « des missions de dissuasion stratégiques pour renforcer l’ordre international fondé sur des règles dans la région indopacifique ».

Cependant, l’US Air Force n’a pas précisé la durée du nouveau déploiement.

Le déploiement a eu lieu un jour après qu’une paire de B-1 eut survolé la mer de Chine méridionale, effectuant un aller-retour de 32 heures depuis la base aérienne d’Ellsworth dans l’État américain du Dakota du Sud dans le cadre d’une « démonstration de force » dans la région.

L’armée américaine mène régulièrement ce qu’elle appelle des missions de « liberté de navigation » et des patrouilles aériennes au-dessus de la mer de Chine méridionale afin d’envoyer un message à Pékin qui a, à plusieurs reprises, qualifié les opérations américaines de provocatrices et de violation de sa souveraineté.

Le gouvernement chinois n’a pas encore réagi au récent déploiement américain, mais a dénoncé les missions navales américaines près des îles Paracels plus tôt cette semaine.

Au cours de la semaine dernière, des navires de guerre américains ont également fait connaître leur présence autour des eaux litigieuses de la mer de Chine méridionale par un destroyer lance-missiles américain naviguant deux fois dans le détroit de Taïwan - suivi à deux reprises par un porte-avions chinois naviguant à proximité.

Le destroyer a finalement été escorté hors de la zone mardi par les forces aériennes et navales chinoises après qu’il a « pénétré » près des îles Xisha contestées - également connues sous le nom de Paracels - selon Pékin.

Selon le communiqué, bien que l’US Air Force ait rappelé ses cinq bombardiers B-52 Stratofortress de Guam plus tôt ce mois-ci, les B-1 qui les remplacent sont capables de transporter des charges utiles plus importantes, y compris des bombes guidées par GPS et des missiles antinavires.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV