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Nucléaire : l’Iran en possession des ogives nucléaires ?

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Une installation nucléaire iranienne. (Photo d'archives)

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a présenté le 3 mars son rapport annuel sur les activités nucléaires de l'Iran aux États signataires du PGAC. Le rapport évoque que l'Iran a cessé de permettre à l’AIEA de résoudre les problèmes liés à ses anciennes activités nucléaires.

Téhéran a déclaré ne pas être "obligé" d'accorder aux inspecteurs de l'AIEA l'accès à ses trois sites nucléaires. Il s'agit du premier rapport de l’Agence depuis l'annonce faite par le gouvernement iranien.

Selon le rapport de l'AIEA, l'Iran a augmenté en novembre ses réserves d'uranium de 372 kg à 2021 kg. L'accélération du processus d'enrichissement de l'uranium qui a dépassé les attentes des experts, devrait conduire les États-Unis et Israël à entrevoir une action militaire pour endiguer les activités nucléaires de l'Iran. Or l'Iran pourrait éventuellement accéder au niveau d'uranium nécessaire pour construire une bombe nucléaire d'ici le mois d'avril de cette année.

Cependant, le rapport de l'AIEA n’a pas évoqué l'usage par l'Iran de centrifugeuses avancées. Mais tout document attestant de la haute performance des centrifugeuses est à considérer comme une sonnette d'alarme pour les États-Unis et Israël qui tendent à croire que l'industrie iranienne est capable de produire des ogives nucléaires en l'espace de deux mois.

Le saut de l'Iran dans la production d'uranium enrichi a suscité la controverse aux États-Unis et en Israël. Il ne sont plus en mesure de tracer une ligne rouge ou d'endiguer les activités nucléaires de l'Iran.

Dans cette conjoncture, les États-Unis devraient accroître leur pression sur les Européens pour les forcer à porter l'affaire devant le Conseil de sécurité et à reprendre les sanctions contre l'Iran. Mais même une telle décision ne peut pas changer immédiatement la politique iranienne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV