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Quatre roquettes tirées contre la zone verte dont trois touchent l'ambassade US à Bagdad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Soldats américains regardent des manifestants irakiens entourer le bâtiment de l'ambassade US à Bagdad, la capitale irakienne. ©AFP

Dimanche après-midi, les sources irakiennes ont fait état de tirs de roquettes contre la zone verte de la capitale irakienne, Bagdad. La chaîne BBC évoque ce lundi matin que l'ambassade US n'y a pas échappé.

À en croire la BBC, quatre roquettes ont été tirées, dimanche 26 janvier, en direction de l'ambassade américaine dont une aurait explosé non loin d'un restaurant, faisant des blessés. Le tir de roquettes n'a pas été revendiqué mais la Résistance irakienne a à plusieurs reprises affirmé que son face-à-face avec les Américains est désormais ouvert et qu'elle n'a rien à cacher.

La chaîne saoudienne Al-Arabiya indique que trois roquettes ont atteint l'ambassade. Quant à l'AFP, elle annonce, se référant à une source des services de sécurité, que cinq roquettes ont été tirées dont trois abattues sur l'ambassade américaine. 


5 roquettes touchées près de l'ambassade américaine en Irak (Twitter, @orpnoticias)

Plusieurs personnes ont été blessés selon la chaîne irakienne Al-Sumaria qui se référait à des sources au sein des forces de l'ordre. Al-Arabiya indique pourtant qu'un haut responsable du département de la Défense US s'est refusé à rendre public le bilan de blessées mais il a affirmé qu'il n'y a pas eu de mort.

Toujours selon des sources irakiennes, des Apache US survolaient pendant plusieurs heures le complexe de l'ambassade visiblement en mission d'évacuation des blessés. C'est la première fois que des tirs de roquettes visent directement l'ambassade US.

Dans la foulée, le département d'État a accusé lundi tôt dans la matinée "les mandataires de Téhéran" qui "menacent la sécurité de l'Irak" et ce, à peine 25 jours après la frappe au drone qui a coûté la vie le 3 janvier en plein aéroport de Bagdad à la plus haute autorité militaire iranienne déclenchant un cercle de tensions dont l'issue reste totalement incertaine. Le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi a réagi ce lundi à cette attaque à la roquette exigeant qu'une enquête soit ouverte pour en identifier les auteurs

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SOURCE: FRENCH PRESS TV