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Netanyahu, Trump et Ben Salmane, aux prises avec les problèmes intérieurs

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Deux installations de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco, ont été attaquées par des drones des forces yéménites, le 14 septembre 2019. ©Reuters

Avec autant d'ombres au tableau, l'avenir ne semble guère prometteur pour Netanyahu, Trump et Ben Salmane, en tête de l’alliance anti-iranienne. En quoi les problèmes intérieurs de ce trio pourront-ils être avantageux à l'Iran ?

Le journaliste israélien Amos Harel a écrit, dans un article publié par le quotidien Haaretz, que les problèmes intérieurs préoccupant les dirigeants américain, israélien et saoudien profitaient à l’Iran.

« Benjamin Netanyahu, Donald Trump et Mohammed ben Salmane sont tous les trois aux prises avec les problèmes intérieurs. Le président américain risque de faire l’objet d’une motion de censure. Le Premier ministre israélien a été convoqué pour ses trois dossiers de corruption et le prince héritier saoudien est épinglé de toutes parts non seulement pour l’anniversaire de l’assassinat de Jamal Khashoggi, mais en plus pour le récent meurtre mystérieux du garde du corps de son père », indique l’article.

« De l’autre côté, les dirigeants iraniens ont passé une semaine calme malgré les sanctions américaines et les problèmes économiques. Suite à l’attaque d’Aramco, aucune action militaire n’a été lancée contre l’Iran ni par Riyad ni par Washington. Les Saoudiens sont même allés plus loin en se disant prêts à s’asseoir à la table du dialogue avec les Iraniens. À peine quelques jours après l’attaque d’Aramco, le président iranien Hassan Rohani a été accueilli à l’Assemblée générale des Nations unies. Selon Politico, Rohani a rejeté, à la dernière minute, une demande de son homologue américain pour avoir un entretien téléphonique en marge de l’Assemblée.

De plus, les Yéménites ont infligé une cuisante défaite aux forces de la coalition saoudienne et un important point de passage à la frontière irako-syrienne a été rouvert après des années, renforçant ainsi l’influence iranienne dans la région ».

Amos Harel s’est ensuite référé aux propos de l’ancien ambassadeur des États-Unis à Tel-Aviv Martin Indyk : « L’alliance anti-iranienne ne s’affaiblit pas, mais s’effondre. Bolton a claqué la porte de la Maison-Blanche. Netanyahu fait ses adieux. Le dirigeant émirati a trouvé un accord avec l’Iran. Mohammed ben Salmane fera bientôt la même chose. Trump, lui aussi, cherche vraiment à signer un accord avec les Iraniens ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV