Le Conseil suprême islamique irakien a appelé le gouvernement à revoir les accords en matière de sécurité conclus avec les pays étrangers.
Soulignant la nécessité de revoir les accords de sécurité conclus par Bagdad avec les parties internationales, le Conseil suprême islamique irakien a rappelé qu’attaquer les positions des Hachd al-Chaabi était un plan dangereux élaboré par ceux qui visent à enflammer davantage la situation régionale.
Selon l’agence de presse officielle irakienne, WAE, le conseil a émis un communiqué dans lequel il indique qu’il suit de près les évolutions faisant état ces derniers temps d’attaques lancées sur les positions de la force de mobilisation populaire irakienne.
Le communiqué préciser qu’il s’agit là d’événements dangereux survenus dans le cadre des plans destinés à violer la souveraineté irakienne et à porter atteinte aux détenteurs du pouvoir en Irak.
Cette assemblée a fait allusion à la grande victoire de l’Irak face au plan des sionistes et de Daech et s’est réjoui de la façon dont l’Irak est en train de regagner la place qui était la sienne sur la scène régionale et internationale, en évoquant quelques principes clés :
Après l’attaque au drone contre ses positions, les Unités de mobilisation populaire irakienne (Hachd al-Chaabi) ont publié dimanche soir un communiqué dans lequel elles a annoncé que c’était le régime sioniste qui était responsable de l’attentat.
La présidence de l’Irak a mis en garde contre les conséquences dangereuses de la poursuite des attaques contre les Hachd al-Chaabi.
Selon la chaîne Al-Forat News, Hassan Jahad, porte-parole de la présidence irakienne, a estimé que la situation deviendrait incontrôlable si les attaques contre les Hachd se poursuivaient.
Il a par ailleurs ajouté que la présidence suivait de près la situation des régions faisait l’objet d’un litige entre le gouvernement central de Bagdad et le Kurdistan irakien et qu’un comité avait été mis en place à cet effet. Et d’après ce dernier, l’absence des Peshmergas dans ces régions aurait été néfaste et aurait rendu les régions moins sûres.
Concernant les relations irano-irakiennes, le porte-parole de la présidence irakienne a confirmé que les deux pays entretenaient des relations économiques et politiques très étroites.