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Bagdad appelé par certaines fractions irakiennes à revoir les accords de sécurité

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Conseil suprême islamique irakien a appelé le gouvernement à revoir les accords en matière de sécurité conclus avec les pays étrangers. (Photo d’archives)

Le Conseil suprême islamique irakien a appelé le gouvernement à revoir les accords en matière de sécurité conclus avec les pays étrangers.

Soulignant la nécessité de revoir les accords de sécurité conclus par Bagdad avec les parties internationales, le Conseil suprême islamique irakien a rappelé qu’attaquer les positions des Hachd al-Chaabi était un plan dangereux élaboré par ceux qui visent à enflammer davantage la situation régionale.

Selon l’agence de presse officielle irakienne, WAE, le conseil a émis un communiqué dans lequel il indique qu’il suit de près les évolutions faisant état ces derniers temps d’attaques lancées sur les positions de la force de mobilisation populaire irakienne.

Le communiqué préciser qu’il s’agit là d’événements dangereux survenus dans le cadre des plans destinés à violer la souveraineté irakienne et à porter atteinte aux détenteurs du pouvoir en Irak.

Cette assemblée a fait allusion à la grande victoire de l’Irak face au plan des sionistes et de Daech et s’est réjoui de la façon dont l’Irak est en train de regagner la place qui était la sienne sur la scène régionale et internationale, en évoquant quelques principes clés :

  1. La dénonciation de toute atteinte à la souveraineté nationale de l’Irak, en mettant l’accent sur le fait que le moindre préjudice causé à un Irakien, de quelque ethnie ou confession qu’il soit, sera considéré comme une atteinte à la souveraineté nationale. C’est pour cette raison que les chefs des trois pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif doivent adopter des mesures fermes et dissuasives.
  2. Nous considérons le gouvernement et toutes les institutions de l’État comme responsables de la reconfiguration des accords de sécurité conclus avec des parties étrangères. C’est ainsi que nous saurons à quel point ces parties étrangères sont fidèles à leurs engagements. Si elles venaient à y déroger, nous mettrons fin à l’accord en question. Car il faut toujours avoir à l’esprit l’intérêt national.
  3. L’attaque en Irak s’est faite simultanément à d’autres attaques lancées contre des pays frères. Ce qui montre qu’il y avait bien un scénario destiné à envenimer la situation dans la région et à y semer la zizanie.
  4. Le régime sioniste a mis la destruction de l’Irak au sommet de ses priorités et cette question relève d’une rancune historique que voue Israël à notre encontre. Notre peuple doit comprendre tous ces défis et se montrer solidaire des partis politiques, de l’armée et des Hachd.
  5. Tous les bons pouvoirs dans la région et dans le monde qui attachent de l’importance à la paix et à la stabilité devraient jouer un rôle actif pour défendre l’Irak au sein des assises internationales, afin d’empêcher que l’Irak se fasse agresser et de faire en sorte que soit respectée la souveraineté irakienne.
  6. Par conséquent, nous demandons aux services de sécurité d’être plus prudents et au gouvernement d’améliorer les dispositifs de défense antiaérienne.
  7. Le Conseil suprême islamique irakien est solidaire du commandement central des forces armées irakiennes.

Après l’attaque au drone contre ses positions, les Unités de mobilisation populaire irakienne (Hachd al-Chaabi) ont publié dimanche soir un communiqué dans lequel elles a annoncé que c’était le régime sioniste qui était responsable de l’attentat.

La présidence de l’Irak a mis en garde contre les conséquences dangereuses de la poursuite des attaques contre les Hachd al-Chaabi.

Selon la chaîne Al-Forat News, Hassan Jahad, porte-parole de la présidence irakienne, a estimé que la situation deviendrait incontrôlable si les attaques contre les Hachd se poursuivaient.

Il a par ailleurs ajouté que la présidence suivait de près la situation des régions faisait l’objet d’un litige entre le gouvernement central de Bagdad et le Kurdistan irakien et qu’un comité avait été mis en place à cet effet. Et d’après ce dernier, l’absence des Peshmergas dans ces régions aurait été néfaste et aurait rendu les régions moins sûres.

Concernant les relations irano-irakiennes, le porte-parole de la présidence irakienne a confirmé que les deux pays entretenaient des relations économiques et politiques très étroites.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV