Les chiffres montrent que la Chine continue d’acheter du brut iranien malgré les sanctions unilatérales des États-Unis.
La quantité du pétrole iranien qu’a importée la Chine durant le mois de juillet 2019 a connu une hausse de 4,7 %, ce qui veut dire que la Chine achète environ 216 000 barils le jour. Cependant, le chiffre a réduit de 71,9 % par rapport à la même période de l’année précédente.
L’augmentation mensuelle a lieu alors que les États-Unis ont mis fin, le 2 mai 2019, à leurs exemptions sur les importations du pétrole iranien.
Les États-Unis sont le huitième importateur du pétrole en provenance de Chine et leurs exportations pétrolières vers ce pays ont connu une hausse de 45 %, c’est-à-dire le chiffre le plus important pendant les 13 derniers mois.
C’est la première fois depuis août 2018 que les États-Unis figurent parmi les dix premiers exportateurs du pétrole vers la Chine.
Le vendredi 23 août, Pékin a annoncé sa décision d’imposer des tarifs supplémentaires aux importations du pétrole américain.
Le groupe pétrolier et chimique chinois Sinopec tente de s’attribuer des exemptions à ce propos.
Furieux du relèvement vendredi par Pékin de droits de douane sur des produits américains représentant 75 milliards de dollars d’importations annuelles, le président américain Donald Trump a opté pour la surenchère.
Un porte-parole du ministère chinois du Commerce a dénoncé samedi dans un communiqué un « protectionnisme commercial unilatéral et de harcèlement ».
D’ici la fin 2019, la guerre commerciale menée à coup de tarifs douaniers devrait toucher l’ensemble des importations et exportations des deux pays.
D’autre part, les importations du pétrole malaisien par la Chine ont battu un record durant le mois de juillet.