Dans la nuit de vendredi à samedi, la DCA syrienne a violemment repoussé ce qui ressemblait à une nouvelle frappe israélienne visant l'aéroport militaire de Mezzeh. Pourtant et dans les heures qui ont suivi l'attaque, les agences de presse ont confirmé que les explosions entendues dans la banlieue ouest de la capitale appartenait aux S-200 syriens et non pas à leurs cibles: Israël aurait tiré non pas des missiles mais des drones-kamikaze depuis le Golan occupé, lesquels drones n'ont pu survivre aux missiles antimissiles syriens. Quelques heures plutôt, le PM sioniste avait contacté le secrétaire d'Etat US, pour lui faire part de sa crainte de voir l'Iran, engagé dans un " bras de fer militaire avec les USA", s'en prendre à Israël. A la dernière réunion du cabinet sécuritaire, Netanyahu aurait même demandé à son équipe de suivre de "très près" les évolutions et de "tout faire pour en rester à l'écart".
C'est qu’Israël a peur d'une guerre USA/Iran surtout a peine une semaine après l'escalade avec Gaza qui lui a valu 690 missiles tirés contre son territoire. Mais il y a pire : Selon Al Mayadeen, le secrétaire d'Etat US aurait dit très clairement à Israël de faire profile bas et de laisser les Etats Unis s'occuper seuls de l'affaire. Ceci veut dire très clairement que les Etats-Unis ont décidé d'éliminer Israël à titre de "partie qui pèse" dans toute évolution majeure à venir. Le drone israélien qui s'est aventuré vendredi 17 mai dans la banlieue de Damas, a tenté de changer cette nouvelle donne... sans succès.
Vendredi, 17 mai, une fusillade a aussi éclaté au Golan occupé non loin des positions israéliennes et c'est de là que le régime de Tel-Aviv aurait envoyé le soir même son drone faire son numéro dans le ciel de la capitale syrienne. En effet, ce que subit l'Amérique et ses alliés arabes en ce moment même, c'est en partie la faute d'Israël : c'est ce fameux Deal du siècle qui à poussé les Etats-Unis et l'Arabie saoudite te les Emirats à "franchir le rubicon" et à chercher à mettre à l'épreuve la Résistance. Ce faisant, Israël s'est éliminé de la course.Toujours est-il que rien ne va plus côté militaire en Israël. Presque simultanément au raid avorté d'Israël contre Mezzeh, l’armée israélienne a annoncé un incendie, survenu dans une de ses bases près de Tel-Aviv.
Un incendie a éclaté, le vendredi soir 17 mai, à la base de l'armée israélienne de Tel HaShomer dans le centre d'Israël, a rapporté vendredi un porte-parole de l'armée israélienne citée par Jerusalem Post.
Les médias officiels israéliens ont annoncé, sans divulguer des détails, que de fortes explosions ont également été entendues depuis la base de Tel HaShomer. La presse a tenté de minimiser ces explosions mais pour une opinion israélienne fraîchement sorties de 48 heures d'attaques balistiques de la Résistance, le discours médiatique est loin d'être rassurant. On ne sait rien encore sur les victimes éventuelles ni sur les raisons de cet incendie. Les photos diffusées sur les réseaux sociaux montrent d’épaisses fumées s’élevant de cet entrepôt.
LA situation telle qu'elle se présente dans la région ne va pas dans le sens des intérêts d'Israël, souligne l'analyste Hadi Mohamdi . "La Résistance a très clairement fait signifier qu'elle a la maîtrise de la situation et les Etats- Unis semblent avoir compris qu'il est inutile d'aller encore plus loin au risque de provoquer un embrasement généralisé. Il peut rejouer le coup de frappes contre la Syrie, n'empêche qu'Israël a cette fois non pas la Russie mais les Etats-Unis en face. Une phase difficile vient de commencer pour Tel-Aviv au bout de laquelle il pourrait définitivement perdre ses atouts. Fin janvier 2019, le représentant permanent de la Syrie au Conseil de sécurité Bachar Jaafari avait avancé un éventuel bombardement de l’aéroport de Tel-Aviv, sur fond du silence observé par les milieux internationaux devant les attaques hostiles israéliennes contre l’aéroport international de Damas",
Et l'analyste d'ajouter : " La timide tentative israélienne du vendredi soir contre l'aéroport de Damas marque en effet la défaite de la stratégie de confrontation israélienne. Signe des temps, l'armée israélienne se trouve en état d’alerte le long des frontières avec Gaza par crainte d’une recrudescence de violence et de conflits avec la Résistance palestinienne, celle-ci ayant menacé qu’au cas où le régime sioniste ne respectait pas les termes de l’accord signé, elle viserait à nouveau Israël. Sur le front nord, la situation est la même. Mais en Syrie, c'est encore pire : le seul terrain où le régime de Tel-Aviv se manifeste de temps à autre c'est la Syrie. Or la Syie pourrait lui échapper totalement, s'il y a un deal USA/Iran."