La CIA conspire avec les commandants de Daech dans le nord-est de la Syrie en leur fournissant de faux documents puis en les transférant en Irak, selon des informations parues dans des médias pro-gouvernementaux turcs cités par South Front.
Environ 2 000 membres du groupe terroriste Daech ont été interrogés dans les régions de Kesra, Buseira, Al-Omar et Suwayr dans la province de Deir ez-Zor, et au moins 140 d'entre eux ont ensuite reçu de faux documents. Certains des terroristes interrogés ont ensuite été transférés dans les camps d'al-Hol, Hasakah et Rukban, contrôlés par des forces soutenues par les États-Unis. La CIA aurait également créé une installation spéciale près d'Abou Khashab dans le même but, a rapporté la même source.
Des services spéciaux israéliens, français et britanniques seraient également impliqués dans cette affaire, comme ils l'ont été les années précédentes dans la contrebande de pétrole.
Les médias turcs cités par South Front font état de la situation humanitaire déplorable dans les camps de réfugiés contrôlés par les forces pro-américaines. Selon l'International Rescue Committee, une centaine de personnes, principalement des enfants, sont mortes récemment dans des zones de combat ou dans le camp d'al-Hol contrôlé par les FDS.
Lire aussi: Washington exploite le camp de Rukban pour "légitimer" sa présence en Syrie
Par ailleurs, le ministère russe de la Défense a publié une série d'images satellite révélant les conditions horribles dans le camp d'al-Rukban. Publiées le 12 mars, elles montrent au moins 670 tombes, dont plusieurs récentes, à proximité du camp. Les tentes et les constructions légères utilisées pour installer les réfugiés sont également situées à proximité de grands dépôts de déchets.
Dans une déclaration commune des comités de coordination russes et syriens pour le rapatriement des réfugiés syriens, les réfugiés du camp d’al-Rukban souffrent d'un manque d'eau, de nourriture, de médicaments et de vêtements chauds, ce qui est particulièrement important en hiver. Selon le communiqué, des membres du groupe terroriste soutenu par les États-Unis, Maghawir al-Thawra, ont perturbé les livraisons d'eau dans le camp, en utilisant cela comme monnaie d'échange.
Les tensions augmentent encore une fois entre la Syrie et Israël. Plus tôt en mars, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal Meqdad, avait adressé une lettre officielle à Kristin Lund, chef de l’Organisme des Nations unies pour la surveillance de la trêve (ONUST), selon laquelle Damas "n’hésiterait pas à se confronter", s’il refusait de se retirer des hauteurs du Golan.