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Les USA ont-ils déplacé Daech vers les frontières de l'Iran ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des troupes américaines patrouillent dans les rues de Kaboul, en Afghanistan, septembre 2017. ©Business Insider

Le journal libanais Al-Binaa a fait une liaison entre l’attentat terroriste contre un bus du CGRI sur la route reliant Khash à Zahedan, au sud de l’Iran, et les nouvelles tentatives des États-Unis de vouloir réhabiliter Daech aux frontières de l’est de l’Iran, sans manquer de souligner que l’Iran dispose de moyens et instruments efficaces pour neutraliser tous les complots.

Dans un article intitulé « Est-ce que les Américains ont commencé à transférer Daech aux alentours de l’Iran ? », le journal Al-Binaa a écrit que l’Iran, par ses propres moyens, est en mesure de déjouer les complots de Washington visant à déstabiliser les frontières iraniennes.

Selon le journal libanais, les dirigeants militaires américains au Pentagone et au Moyen-Orient sont tous unanimes sur la durée de préparation des terroristes de Daech avant qu’il ne reprenne les armes. Cette durée serait au maximum six mois. 

Wafiq Ibrahim, l’auteur de l’article estime que « ce qui est surprenant est que même le Pentagone confirme le fait que Daech est encore actif, qu’il actualise ses activités et sa nouvelle géographie et qu’il dispose de sources d’investissement secret dans certains pays, outre l’argent liquide dont il dispose».

« Au début, les médias et les sources de renseignement ont annoncé que plus de 40 000 terroristes de Daech déployés dans le nord de la Syrie, avaient été déplacés vers l’extrême sud du pays via l’est. Vous avez le droit de demander où est-ce qu’ils sont allés ? Et qui est-ce qui les a transférés ? Et comment ils se sont absentés par la magie d’une sorcière américaine ? Il suffit d'énumérer la nationalité des terroristes pour comprendre à quel point le cocktail américain est varié : les terroristes sont d’origine chinoise, russe, française, britannique, allemande, belge, albanaise, kosovare, indienne, pakistanaise, turque, tunisienne, irakienne, syrienne, égyptienne, maghrébine, indonésienne, turque, canadienne, australienne et encore plus», précise l’article..

L'agence de sécurité américains (NSA) se dit peut-être en désarroi après l’annonce du retrait US de Syrie, n'empêche qu'elle est sur le point d'investir à fond pour le relance du projet Daech. Ce plan est composé de quatre parties : il commence par les Kurdes basés à l’est de la Syrie qui acceptent de tuer ceux des daechistes qui n’accepteront pas de se rendre volontairement ou emprisonner ceux qui se capitulent pour enfin les transférer vers des camps américains.

La deuxième partie dudit plan consiste à libérer les terroristes de Daech pour pouvoir les réutiliser ultérieurement. Sinon comment pourra-t-on comprendre la mise en liberté de 2.000 terroristes  en Afghanistan et plus précisément dans des zones sous le contrôle d'al-Qaïda, et ce, au moment où al-Qaïda est en train de négocier avec les Américains ? Les agissements US visent trois pays : l'Irak, l'Afghanistan et le Pakistan. 

D'abord, la décision de Trump de maintenir ses troupes en Irak et de transformer ce pays en un foyer de terrorisme au cœur du Moyen-Orient et ce, à la faveur des ingérences d’Ankara et de Riyad.  D'où le transfert des milliers de terroristes vers certaines régions au Kurdistan irakien, à al-Anbar et à al-Waset.

Selon l’auteur de l’article, viendra ensuite l’Afghanistan où des milliers de terroristes ont été déplacés et positionnés non loin des frontalières avec l’Iran.

L’axe saoudi-américain espère aussi faire associer le Premier ministre pakistanais Imran Khan à son projet. Bien que ce dernier ait remporté la victoire, en battant tous les candidats soutenus par l’Arabie saoudite, toutefois, c’est l’argent qui pourrait avoir le dernier mot. D'où la visite de ben Salmane à Islamabad et d'alléchants contrats signés. .

« Mohammed ben Salmane s’est rendu à Islamabad où il a signé une transaction de 20 millions de dollars et ce, quelques jours après l’opération terroriste à Zahedan. Rentre dans cette même logique la conférence de Varsovie", a noté le journal.

Mais l'Iran se laissera-t-il faire? 

Al-Binaa affirme que les Iraniens disposent de leurs propres moyens pour faire tomber à l’eau le plan de déstabilisation visant l'Iran . En effet cela fait 40 ans que les Américains cherchent à déstabiliser l'Iran mais en vain. Leurs plans ont produit plutôt l'effet inverse, les Iraniens ayant la main haute dans leur environnement immédiat. Il faut dire aussi qu’en cas de toute prochaine guerre, la Russie sera présente. C’est ce que savent les Européens et c’est pour cela qu’ils s’opposent au projet de Trump. Les pays arabes du golfe Persique sont les seuls pays qui suivent naïvement et aveuglément les Américains  au profit des intérêts d’Israël et surtout à leurs propres dépens », conclut le journal.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV