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L’Égypte et la Jordanie dénoncent l’attentat terroriste contre le CGRI

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi jordanien, Abdellah II (G) et le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. ©AFP

Le 16 février, le général de brigade Mohammad Ali Jaafari, commandant en chef du Corps des gardes de la Révolution islamique a affirmé que l'Iran sera sans pitié envers Riyad et Abou Dhabi. Le général évoquait la mort de 27 membres du CGRI, tués lâchement dans un attentat à la voiture piégé contre leur bus alors qu'ils circulaient sur la route reliant Khash à Zahedan le 13 février dernier. « La riposte sera ferme et ne mettra pas trop longtemps à se manifester. » Jafari a aussi mis en garde Islamabad contre le maintien du statut quo sécuritaire sur ses frontières avec l'Iran : « L'Iran ne pourra attendre éternellement que les autorités pakistanaise réagissent contre un groupuscule terroriste qui trouve refuge et soutien au Pakistan. » 

Selon les analystes politiques, c'est la première fois que l'Iran menace ouvertement l'Arabie saoudite et les Émirats et met en garde le Pakistan. La mise en garde a d'ailleurs été prise au sérieux par certains des alliés proches de Riyad qui se sont tenus à se distinguer par la ligne guerrière de l'axe Riyad-Abou Dhabi. 

Les ministères égyptien et jordanien des Affaires étrangères ont ainsi condamné l’attentat terroriste visant le bus transportant des forces du Corps de gardiens de la Révolution islamique (CGRI) dans la province du Sistan-et-Baloutchistan.

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné dans un communiqué l’attentat de mercredi dernier dans la province du Sistan-et- Baloutchistan. Le Caire a présenté ses condoléances aux familles des victimes et mis l’accent sur la nécessité des efforts internationaux pour éradiquer le terrorisme dans le monde.

Le porte-parole de la diplomatie jordanienne a lui aussi condamné cet attentat et présenté ses condoléances aux familles des victimes. Il a souligné que son pays comptait parmi les pays qui luttent contre le terrorisme.

L'Égypte n'entretient pas de relations diplomatiques avec l'Iran. 

Jusqu'à présent, la Turquie, le Koweït, l'Azerbaïdjan, l'Espagne, l'Irak, la Syrie, le Liban, l'Inde, la Syrie et le Pakistan ont condamné cet attentat terroriste.

Le 13 février, un bus transportant des forces du Corps de gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a été la cible d’un attentat terroriste à la voiture piégée. Cet attentat a coûté la vie à 27 effectifs du CGRI.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV