Ces derniers jours, des images controversées ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant des produits laitiers saoudiens dans les magasins israéliens.
La société laitière saoudienne Almarai vend depuis quelques jours ses produits sur le marché des territoires palestiniens occupés par Israël. Pour élargir sa clientèle, elle a offert une remise spéciale en vendant ses produits à un prix plus bas que le coût de revient.
Une autre vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Elle montre des produits chimiques saoudiens Sabak sur le marché israélien.
Après la diffusion de ces vidéos, les utilisateurs des réseaux sociaux se sont demandé comment l’Arabie saoudite avait pu exporter ses produits vers Israël.
Les produits saoudiens sont vendus sur le marché du régime infanticide israélien alors que même l’Union européenne considère les compagnies israéliennes dans les colonies comme illégales, conformément aux traités et résolutions des Nations unies. L’UE ne procède à aucun échange commercial avec cette région.
L’amitié entre Riyad et Tel-Aviv n’est certes pas une nouveauté, mais l’ascension au pouvoir du Ben Salmane a levé un coin du voile sur les nouvelles dimensions de ces relations. Après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat saoudien à Istanbul, Ben Salmane est soumis à de fortes pressions internationales.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a apporté pour sa part son soutien à MBS en demandant à l’administration américaine d’intervenir pour « préserver la stabilité » en Arabie saoudite.
Une autorité israélienne avait auparavant déclaré : « Aujourd’hui, l’Arabie saoudite joue un rôle crucial dans la normalisation des relations des pays arabes riverains du golfe Persique avec Israël. »
