Le régime d’Israël, qui se sent démuni face à la résistance des Palestiniens et à leur propension grandissante à prendre part chaque vendredi aux manifestations de la Marche du grand retour, a adopté de nouvelles mesures pour contenir ce mouvement qui ne cesse d’émouvoir le monde entier.
À la veille du rassemblement hebdomadaire, l’armée israélienne a déclaré ce jeudi qu’elle érigerait une deuxième barrière à 300 mètres de celle qui sépare la bande de Gaza des territoires occupés.
Elle a lancé un avertissement via les médias aux Palestiniens qui leur interdit de s’approcher de la barrière de sécurité de la bande de Gaza, selon le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee.
L’armée est convaincue que la mise en place d’une zone tampon est nécessaire pour empêcher les Palestiniens d’accéder à la ligne de séparation, a-t-il ajouté.
Le long de la barrière qui sépare l’enclave palestinienne des territoires occupés par Israël, les Palestiniens de la bande de Gaza manifestent chaque vendredi depuis le 30 mars contre le blocus israélien qui dure depuis plus de 10 ans et pour réclamer le droit au retour des Palestiniens qui ont fui ou ont été chassés de leurs terres à la création d’Israël en 1948.
Palestine occupée : exercice «défensif» contre les raids israéliens à Gaza, avec munitions réelles
Le bilan des victimes s’alourdit chaque semaine. Plus de 200 personnes, dont 35 enfants, ont été tuées et plus de 21 000 autres blessées.